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Un nouveau plan de cessez-le-feu proposé à Gaza
Le mouvement de résistance islamique, Hamas, a reçu lundi une nouvelle proposition des médiateurs visant à mettre fin à la guerre à Gaza. Ce plan prévoit la libération de la moitié des prisonniers israéliens durant la première semaine de l’accord, en échange d’une trêve temporaire de 45 jours permettant l’entrée de nourriture et d’abris.
Le texte stipule également la remise de tous les prisonniers israéliens, vivants ou décédés, à la fin de la période de 45 jours, prolongeant ainsi la trêve et facilitant l’acheminement de l’aide humanitaire. Toutefois, la proposition inclut une clause explicite exigeant le désarmement de la résistance. Selon les médiateurs égyptiens, aucun accord de cessation des hostilités ne sera conclu sans négociations sur ce désarmement.
Un débat vif sur le désarmement de la résistance
Cette condition a suscité un large débat sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes se sont interrogés sur la nature exacte des armes détenues par la résistance à Gaza qui pourraient justifier une telle exigence.
- Quel type d’armement doit être remis par la résistance palestinienne ?
- S’agit-il de chasseurs F-35 ?
- De porte-avions ?
- De missiles balistiques ou nucléaires ?
- Ou de chars blindés ?
Ces questions illustrent l’incrédulité face à la demande de désarmement, étant donné que Gaza ne possède pas d’armes lourdes de ce type.
Des armes légères et défensives, selon les militants
Plusieurs commentateurs ont souligné que Gaza ne dispose pas d’armes lourdes telles que chasseurs, chars ou missiles balistiques. Les armes présentes sont plutôt de nature défensive et légère, conformément au droit international, comprenant des engins explosifs improvisés, des lance-roquettes RPG, des fusils de précision produits localement, ainsi que d’autres armements similaires.
Ces voix estiment que la condition du désarmement révèle l’intention d’Israël et de son soutien américain de perpétuer le conflit plutôt que de le résoudre.
Le véritable enjeu : l’esprit de résistance
D’autres observateurs avancent que la demande de désarmement vise en réalité à briser la volonté de combat du peuple palestinien face à l’occupation israélienne. Ils affirment que l’arme la plus précieuse est cette détermination, qui ne peut être remplacée, tandis que les armes peuvent l’être.
Ils rappellent que le véritable choc subi par l’armée israélienne le 7 octobre 2023 ne résidait pas dans la puissance des armes utilisées, mais dans la détermination et la stratégie des combattants palestiniens, capables de briser l’image de l’armée « invincible » et d’écraser la légende militaire israélienne.
Une vision partagée sur les réseaux sociaux
Plusieurs tweets illustrent cette perception :
- « Qui a dit que le droit aux armes appartient uniquement à Hamas ? La résistance et ses armes sont un droit des générations. »
- « Les armes légères à Gaza protègent les Palestiniens contre les attaques des colons, empêchent le vol des terres, les incendies de maisons et l’empoisonnement du bétail. »
- « Elles empêchent aussi l’armée d’envahir les maisons, de confisquer les libertés et d’arrêter arbitrairement des civils. »
Ces commentaires montrent que pour beaucoup, les armes palestiniennes sont un symbole fondamental de protection et de dignité.
Une condition perçue comme une intimidation
Certains s’interrogent sur la logique du désarmement imposé :
- Que faire si la résistance refuse de remettre ses armes ? Continuer à exiger leur remise.
- Et si elle accepte ? Demander encore plus d’armes à rendre.
Cette spirale semble destinée à affaiblir la capacité de défense palestinienne et à étouffer toute volonté de combat.