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Après l’échec de deux cycles de négociations à Istanbul, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé à la Russie de tenir de nouveaux pourparlers cette semaine. « Il faut relancer les négociations », a-t-il déclaré, tandis que Donald Trump a donné à Moscou 50 jours pour négocier la paix, menaçant de sanctions et annonçant la reprise des livraisons d’armes à Kiev financées par les pays de l’Otan.
Négociations avec l’Ukraine : la Russie juge qu’il faudra « beaucoup de travail »
Le Kremlin s’est dit prêt à participer à de nouvelles négociations de paix avec l’Ukraine, tout en affirmant que la date de tels pourparlers n’avait pas encore été fixée et qu’il faudrait « beaucoup de travail » pour rapprocher les positions des deux camps. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a indiqué : « Nous sommes pour la tenue d’un troisième cycle (après deux rencontres infructueuses au printemps à Istanbul). Dès qu’une date aura été établie, nous vous en informerons ».
Les propositions de paix russes et ukrainiennes sont décrites comme étant « diamétralement opposées ». Selon un haut responsable ukrainien, ce troisième cycle de discussion pourrait se dérouler « entre mardi et jeudi », très probablement à Istanbul.
Le ministre français des Affaires étrangères en visite à Kiev
Le ministre français des Affaires étrangères s’est entretenu avec Volodymyr Zelensky lors d’une visite officielle à Kiev, peu après de nouvelles frappes russes. Jean-Noël Barrot a assurément que les Européens continueront « d’accroître la pression sur Vladimir Poutine » et a réaffirmé le « soutien indéfectible » de la France envers l’Ukraine.
Lors de leur rencontre, Zelensky a discuté du soutien en matière de défense, notamment des moyens de défense antiaérienne et de la formation des soldats ukrainiens. Il a également annoncé que des entreprises françaises avaient décidé de commencer à fabriquer des drones en Ukraine.
Londres appelle à une « campagne de 50 jours » pour renforcer le soutien militaire à Kiev
Le Royaume-Uni a appelé ses alliés à mener une « campagne de 50 jours » afin de renforcer leur soutien militaire à l’Ukraine et d’inciter Moscou à négocier un cessez-le-feu avant la fin de l’ultimatum donné par Donald Trump. John Healey, ministre britannique de la défense, a qualifié cet ultimatum de « moment d’opportunité maximale ».
Co-présidé par la Grande-Bretagne et l’Allemagne, le groupe de contact pour la défense de l’Ukraine (UDCG) a rassemblé une cinquantaine de pays pour apporter une aide militaire à l’Ukraine. Healey a déclaré qu’il est nécessaire d’intensifier les efforts pour armer l’Ukraine sur le champ de bataille et pour pousser Poutine à la table des négociations.
Au moins un mort à Kiev après de nouvelles frappes nocturnes russes
Des bombardements russes sur Kiev dans la nuit de dimanche à lundi ont causé la mort d’au moins une personne et blessé neuf autres. Les autorités ukrainiennes ont également signalé un incendie dans une école maternelle. Selon le chef de l’administration militaire de Kiev, Tymur Tkachenko, « malheureusement, nous avons des informations sur une personne décédée à la suite de l’attaque ».
D’après l’armée de l’air ukrainienne, 426 drones et 24 missiles russes ont été lancés, entraînant des dégâts dans plusieurs régions, dont Ivano-Frankivsk et Kharkiv. Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a rapporté des incendies causés par les frappes, touchant notamment une école maternelle et des immeubles résidentiels.