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Nouvelle-Zélande: mère reconnue coupable dans l’affaire des valises

by charles
Nouvelle-Zélande

En Nouvelle-Zélande, une mère de famille a été reconnue coupable d’avoir tué ses deux enfants et d’avoir caché leurs corps dans des valises, dans le cadre du procès dit des « meurtres de la valise ». L’affaire, suivie par les médias internationaux, remonte à 2022 lorsque les restes des enfants, âgés de 6 et 8 ans, ont été retrouvés dans un garde-meubles d’Auckland. Les enquêteurs estiment que les enfants sont morts trois à quatre ans avant la découverte. L’accusée, Hakyung Lee, une citoyenne néo-zélandaise d’origine coréenne, avait été extradée depuis la Corée du Sud dans le cadre de l’enquête qui a révélé les faits. Elle risque la prison à vie avec une période de sûreté d’au moins dix ans. Le procès, qui s’est ouvert le 8 septembre, a vu l’accusée rester immobile, la tête baissée et les cheveux cachant son visage, sans jamais prendre la parole, tandis que le jury a débattu pendant deux heures avant de rendre sa décision.

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Archive photo associée à l’affaire des valises en Nouvelle-Zélande.

Verdict et peine envisagée en novembre

Le jury de la Haute Cour d’Auckland a déclaré l’accusée coupable après deux heures de délibération. Elle encourt désormais une peine d’emprisonnement à vie avec une période de sûreté d’au moins dix ans, selon le droit néo-zélandais, et la décision de la peine est attendue en novembre. L’un des éléments marquants de l’audition a été le réquisitoire du parquet qui a souligné que la dissimulation des corps et l’exil avaient accompagné le meurtre. L’accusée, qui avait reconnu les faits, est restée immobile tout au long du procès.

Arguments des parties: altération du discernement vs préméditation

La défense avait plaidé l’altération du discernement, évoquant une spirale dépressive après le décès de son mari en 2017; le parquet a rejeté cet argument et soutenu que les meurtres étaient prémédités. Selon le parquet, elle a « délibérément assassiné » ses enfants, et elle avait dissimulé les corps et fui le pays.

Contexte et résonance médiatique

La couverture médiatique de l’affaire a traversé plusieurs titres, notamment les journaux français Le Parisien, La Dépêche du Midi, Sud Ouest et d’autres, qui ont relaté les éléments clés: la découverte des restes en août 2022 dans un garde-meubles d’Auckland, l extradition de l’auteure depuis la Corée du Sud et le verdict prononcé par la Haute Cour d’Auckland. L’affaire, souvent décrite comme les « meurtres de la valise », a alimenté les débats publics sur des questions telles que la sécurité des familles et le travail des procureurs dans des affaires d’enlèvement et de meurtre.

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Image associée à l’affaire dans la presse régionale.

La diffusion de ces éléments rappelle les enjeux juridiques autour de l’extradition et de la prévention des drames familiaux, et montre comment les informations sur ce type de crime circulent à travers différentes publications françaises et internationales, renforçant une perception commune de l’affaire et des termes utilisés, comme les « meurtres de la valise ».

La sentence est attendue dans les mois qui viennent, et l’affaire continue d’alimenter le débat sur la justice et la protection de l’enfance.

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