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Viktor Orban, le Premier ministre hongrois, a récemment refusé de donner son accord à la prolongation des sanctions de l’Union Européenne contre la Russie, qui doivent être examinées lors d’une réunion prévue à la fin du mois de janvier 2024. Cette décision arrive à un moment critique, alors que l’inauguration de Donald Trump en tant que président des États-Unis approche, prévue le 20 janvier.
Refus d’Orban à Bruxelles
Lors du sommet de l’UE à Bruxelles, Orban a déclaré aux autres dirigeants européens qu’il devait réfléchir davantage à cette question. Sa position semble être motivée non seulement par l’arrivée imminente de Trump, mais aussi par des intérêts nationaux. En effet, Trump a affirmé à plusieurs reprises qu’il pourrait mettre fin rapidement au conflit entre la Russie et l’Ukraine, ce qui, selon Orban, pourrait rendre obsolètes les sanctions en place.
Conséquences des sanctions en suspens
Si la Hongrie s’oppose à la prolongation des sanctions, celles-ci expireront le 31 janvier. Cela inclurait des sanctions économiques et financières significatives, ainsi que des mesures symboliques visant plus de 2000 individus et entreprises, incluant des figures de proue comme le président russe Vladimir Poutine et plusieurs oligarques.
Pressions diplomatiques et enjeux financiers
Des diplomates ont souligné qu’il resterait suffisamment de temps après le 20 janvier pour prolonger les sanctions si nécessaire. Orban pourrait également chercher à obtenir des concessions de ses partenaires européens, notamment en ce qui concerne des fonds européens bloqués en raison de préoccupations sur l’état de droit en Hongrie.
Processus décisionnel de l’UE
La décision formelle concernant la prolongation des sanctions doit être prise à l’unanimité par le Conseil de l’Union Européenne. Les règles actuelles stipulent que les sanctions doivent être renouvelées tous les six mois. Historiquement, les sommets de l’UE ont souvent mandaté cette prolongation.
