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Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a fermement démenti toute implication de sa femme, Begoña Gómez, dans les efforts de sauvetage d’Air Europa pendant la pandémie. Ces déclarations sont intervenues après la publication d’un rapport de l’UCO, qui a été soumis au Tribunal suprême, révélant des conversations concernant l’ancienne PDG de Globalia, Javier Hidalgo, et Begoña Gómez.
Les déclarations de Pedro Sánchez
Lors d’une conférence de presse en Chine, Pedro Sánchez a déclaré : « Non, en absoluto », réfutant ainsi les allégations selon lesquelles sa femme aurait joué un rôle dans le sauvetage de l’aérien. C’est la première fois qu’il s’exprime depuis la diffusion du rapport de l’UCO, qui est apparu au grand jour mercredi dernier.
Le contenu du rapport de l’UCO
Le rapport indique que l’expert en relations publiques, Víctor de Aldama, aurait informé Koldo García que Javier Hidalgo était « très préoccupé » par la situation d’Air Europa et qu’il avait récemment contacté Begoña Gómez pour tenter d’accélérer le processus de sauvetage. Des messages échangés révèlent que Koldo García a suggéré qu’Hidalgo devrait appeler Pedro ou d’autres personnes pour obtenir de l’aide.
Les inquiétudes du gouvernement
Des sources de Moncloa ont déclaré que le gouvernement ne s’inquiète pas de cette affaire, affirmant que le dossier relatif au sauvetage d’Air Europa est « propre et sans reproche ». Ces sources ont mentionné qu’environ cinquante audits avaient été réalisés, qualifiant le processus d’« torture ».
Les allégations contre l’ancien ministre
Le rapport de l’UCO suggère également que l’ancien ministre des Transports, José Luis Ábalos, aurait reçu une « contrepartie financière » pour ses interventions en faveur de Air Europa. Cette somme aurait été liée à la location d’une villa à Málaga, dont il aurait profité après avoir soutenu le sauvetage de l’entreprise par un communiqué officiel.
Les détails financiers
Le montant de la transaction s’élèverait à 9 800 euros, dont 8 000 euros auraient été payés en espèces et 1 800 euros par virement. L’UCO a conclu que ces éléments soutiennent l’hypothèse que José Luis Ábalos a effectivement influencé le sauvetage d’Air Europa.

Cette situation soulève des questions sur l’intégrité des processus de sauvetage en temps de crise et sur les relations entre la politique et les affaires, un sujet qui continuera probablement à faire l’objet de débats en Espagne.