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La ministre américaine de la Justice, Pam Bondi, a défendu sa décision de réclamer la peine de mort contre Luigi Mangione, l’assassin présumé d’un dirigeant d’une compagnie d’assurance santé. Ce faisant, elle a déclaré que l’administration Trump suivrait cette ligne de conduite chaque fois que cela serait possible.
Position de l’administration Trump
Lors d’une interview sur Fox News, Pam Bondi a affirmé : « Les instructions du président sont très claires : nous devons réclamer la peine de mort lorsque c’est possible ». Cette déclaration intervient après que Donald Trump a signé un décret, dès son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, ordonnant la demande systématique de la peine capitale pour les crimes les plus graves, y compris les meurtres de policiers et les crimes commis par des étrangers en situation irrégulière.
Le cas de Luigi Mangione
Le 1er avril, la ministre a annoncé avoir demandé aux procureurs fédéraux d’exiger la peine capitale contre Luigi Mangione, accusé de l’assassinat de Brian Thompson, directeur général d’UnitedHealthcare, le 4 décembre à New York. Ce meurtre, qui a été filmé par des caméras de vidéosurveillance et a fait le tour des médias, a profondément choqué l’opinion publique.
Réactions du public
Les circonstances de l’assassinat ont suscité une réaction intense, notamment en raison de la colère que ressentent de nombreux Américains envers les programmes d’assurance santé, jugés plus soucieux de leurs profits que du bien-être des patients. Depuis l’arrestation de Mangione, des mouvements de soutien ont émergé sur les réseaux sociaux, avec des hashtags tels que « #freeluigi ». Des manifestations ont également eu lieu devant le tribunal où il a comparu, avec des dizaines de personnes dénonçant les pratiques du secteur de l’assurance santé privée.
Déclarations de Pam Bondi
Dans ses déclarations, Pam Bondi a souligné que le dossier de Luigi Mangione était un cas où la peine de mort était justifiée. Elle a qualifié de « égarement » le soutien que lui apportait une fraction de la jeunesse, réaffirmant que l’administration continuerait à demander la peine capitale « chaque fois que ce sera possible ».