La Commission des requêtes de la Cour de justice de la République a classé sans suite la plainte déposée contre le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, concernant son soutien affiché à Nicolas Sarkozy, à qui il avait rendu visite en prison. Selon le parquet près la CJR, la procédure a été irrecevable « pour 28 des 29 plaignants en raison d’une irrégularité de forme », précise jeudi un communiqué du ministère public près la Cour de justice de la République (CJR). Cette commission a par ailleurs classé « cette plainte sans suite » au motif « que le dernier plaignant n’alléguait pas avoir été lésé par les faits dénoncés ». « La Cour n’a pas fait une lecture attentive de la plainte, puisque nous exposions que les avocats en leur qualité d’auxiliaires de justice étaient aussi garants de l’indépendance de la justice », a commenté Me Jérôme Karsenti, qui portait cette plainte, celui que la commission désigne par le terme « dernier plaignant ».
À Paris, la CJR classe sans suite la plainte contre Darmanin
La CJR a classé sans suite la plainte déposée par un collectif d’avocats contre Gérald Darmanin pour son soutien implicite à Nicolas Sarkozy, rappelle l’affaire. La commission a d’abord déclaré cette plainte irrecevable « pour 28 des 29 plaignants en raison d’une irrégularité de forme », précise jeudi le parquet près la CJR. Elle a par ailleurs classé « cette plainte sans suite » au motif « que le dernier plaignant n’alléguait pas avoir été lésé par les faits dénoncés ».
« La Cour n’a pas fait une lecture attentive de la plainte, puisque nous exposions que les avocats en leur qualité d’auxiliaires de justice étaient aussi garants de l’indépendance de la justice », a commenté Me Jérôme Karsenti, qui portait cette plainte, celui que la commission désigne par le terme « dernier plaignant ».
Selon Le Monde et d’autres relais médiatiques, l’information est portée au‑delà des détails procéduriers et s’inscrit dans un contexte de vigilance continue autour des interactions entre responsables publics et institutions judiciaires. Un média du groupe Le Monde a relayé l’affaire sans apporter de détails factuels nouveaux, tandis que d’autres titres ont également repris l’actualité.
Réactions et contexte
Les éléments communiqués par la CJR restent centrés sur les mécanismes procéduraux et sur les arguments avancés par les plaignants. L’un des avocats du collectif a rappelé l’importance d’un appareil judiciaire indépendant et le rôle des avocats comme garants de cette indépendance, en particulier lorsqu’ils agissent en tant qu’auxiliaires de justice. La décision, qui intervient dans un contexte politique sensible, illustre les limites et les contours des recours disponibles lorsque des personnalités publiques sont visées par des plaintes liées à leurs positions ou à leurs gestes.
Aucun élément nouveau n’a été ajouté par les sources fournies au dossier, et l’événement demeure un exemple des mécanismes de classement et d’irrecevabilité qui peuvent affecter des affaires impliquant des responsables publics. La suite médiatique s’est toutefois voulue factuelle, sans spéculation sur d’éventuelles suites judiciaires ou politiques.