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Une affaire qui suscite une vive émotion secoue le Val-d’Oise, après que quatre policiers aient été mis en examen pour des accusations de violences sur un adolescent de 17 ans. Les faits ont eu lieu dans la soirée du 14 juillet à Garges-lès-Gonesse, une commune de la banlieue nord de Paris, et font l’objet d’une enquête judiciaire approfondie.
Les circonstances des faits
Selon le parquet de Pontoise, la victime, un mineur, aurait été blessée au visage lors d’une intervention policière. Le jeune homme aurait déclaré avoir été monté de force dans un véhicule après une course-poursuite à pied, puis avoir subi des coups de la part des agents avant d’être relâché. Les images relayées sur les réseaux sociaux montrent le jeune, assis sur un banc, avec des blessures au visage, dont une arcade sourcilière ensanglantée et la lèvre blessée. Après examen médical, son incapacité totale de travail (ITT) a été évaluée à trois jours.
Les accusations et mesures prises
Quatre policiers, faisant partie de l’équipage suspecté, ont été placés en garde à vue avant d’être présentés à la justice. Le ministère public a requis leur mise en contrôle judiciaire et une interdiction d’exercer leur profession, dans un contexte où les infractions de violences par un dépositaire de l’autorité publique, en réunion, et de faux, sont punies jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
Réactions et enjeux
Les réactions ne se sont pas faites attendre. Le député LFI de la circonscription, Carlos Martens Bilongo, a indiqué avoir rencontré le mineur et décrit une situation d’agression injustifiée par les policiers, celui-ci ayant été terrorisé en raison de menaces proférées lors de leur interpellation. Sur les réseaux sociaux, l’affaire a rapidement pris une ampleur, alimentant les débats sur l’usage potentiel de la force par les forces de l’ordre dans cette région sensible.
Les autorités, via le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, ont exprimé leur gravité face à ces accusations et insisté sur la nécessité d’une justice transparente. Les policiers contestent fermement les accusations qui leur sont portées, leur avocat dénonçant une mise en cause dans une polémique alimentée par des influences politiques.