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Pourquoi Russie, Chine et Iran refusent un envoyé de l’ONU en Afghanistan
La deuxième ronde de réunions des Nations unies sur l’Afghanistan a mis en lumière les différends marquants entre les puissances régionales et les pays occidentaux concernant la manière de traiter le gouvernement afghan dirigé par les Taliban depuis le retrait américain de 2021.
Un dialogue en suspens
Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a convoqué des représentants de 25 pays, d’organisations régionales et internationales à Doha pour discuter de la situation en Afghanistan. Cependant, des tensions ont émergé en raison du refus de la Russie, de la Chine et de l’Iran de soutenir le choix de l’envoyé spécial de l’ONU, remettant en question la participation de ce dernier.
Des désaccords géopolitiques
Les experts afghans estiment que les tensions et la rivalité entre les pays occidentaux d’une part, et la Chine, la Russie et l’Iran d’autre part, ont marqué la réunion à Doha. Ces pays ont réussi à bloquer le plan de l’ONU concernant le traitement des Taliban, reflétant ainsi une divergence d’opinions majeure.
Un avenir incertain
Les manoeuvres politiques entre les différentes puissances impliquées dans la crise afghane créent des défis pour l’ONU et les pays occidentaux. Les tensions persistantes remettent en question la nomination de l’envoyé spécial en Afghanistan, laissant le conflit en suspens. L’impasse actuelle nécessite un nouvel examen des mécanismes de dialogue pour trouver une issue viable.