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Le prince Andrew a annoncé, le 17 octobre 2025, qu’il renonçait à l’ensemble de ses titres et honneurs royaux, après des années de controverse liées à Jeffrey Epstein et à des révélations sur ses relations avec le financier américain. L’annonce a été relayée par plusieurs agences et a été accompagnée d’un rappel que le prince restera néanmoins prince, même s’il ne sera plus duc d’York. Le contexte a été amplifié par la publication de mémoires et de témoignages qui le mettent au cœur d’un épisode médiatique complexe. « J’ai décidé, comme je l’ai toujours fait, de faire passer mon devoir envers ma famille et mon pays en premier », a-t-il poursuivi, selon AFP.
En Angleterre, l’annonce officielle du renoncement du duc d’York
Selon AFP, il ne sera plus duc d’York mais restera toutefois prince, fils de la reine Elizabeth II. Cette décision marque une étape majeure dans un chapitre déjà long de controverse autour de l’aristocrate et de ses liens avec Jeffrey Epstein.
Le récit médiatique a été alimenté par le livre de Virginia Giuffre et par des extraits publiés dans la presse, qui mettent en lumière l’importance des accusations et des témoignages qui ont accompagné l’affaire Epstein. Selon The Guardian, des extraits des mémoires Nobody’s girl sortira le 21 octobre et détaillent les relations que Giuffre affirme avoir eues avec Andrew.
Le contexte est aussi caractérisé par le fait que le prince avait déjà été écarté de la vie publique en 2019 et avait perdu ses titres militaires et patronages royaux en 2022, ce qui a préfiguré une distanciation durable avec la Couronne.
Contexte et accusations entourant l’affaire Epstein
La figure du prince est solidement liée à l’affaire Epstein, dont les dessins et les accusations ont dépeint un réseau de trafic sexuel. Les détails publiés dans la presse et les mémoires à paraître ont contribué à renforcer les pressions sur la monarchie et à nourrir des débats sur la transparence et la responsabilité des institutions royales.
Virginia Giuffre, principale plaignante et ancienne associée d’Epstein, est présentée dans les memoires posthumes et dans les reportages comme une source clé des accusations. Le rapprochement avec la famille royale et les liens entre Epstein et certains cercles privés ont été au centre des débats publics. Cette section rappelle les éléments factuels et les passages qui ont façonné le récit, sans spéculation non vérifiée.
En 2022, le prince avait officiellement renoncé à ses titres militaires et à divers patronages, après des années de couverture médiatique et d’enjeux juridiques. Cette renonciation préalable a été décrite comme une étape préparatoire à une éventuelle réduction plus large de son rôle public.
Réactions et implications pour la monarchie
La décision intervient dans un contexte d’attention soutenue sur les structures royales et sur la manière dont elles gèrent les affaires sensibles. Le Royaume-Uni et la monarchie restent sous le regard international, alors que le palais a rappelé que le prince renonçait à ses titres tout en conservant son statut de prince.
Selon les éléments publiés par la BBC et les médias, les filles du prince, Béatrice et Eugénie, garderont leurs titres et leur place au sein de la famille royale, ce qui confirme une certaine continuité dynastique.
Les analyses soulignent que ce renoncement est un tournant dans la gestion des scandales autour de la figure monarchique, qui vit une période de réévaluation de son rôle public et de ses liens avec les acteurs privés. Les réactions publiques restent mixtes, et l’impact sur la popularité de la monarchie demeure à suivre.
