Le procès de Cédric Jubillar se poursuit à Albi, devant la cour d’assises du Tarn. L’accusé, inculpé d’un meurtre sur conjoint dans la disparition de Delphine Jubillar en 2020, affirme son innocence et rejette toute implication. Jugé depuis le 22 septembre 2025, il est confronté à des plaidoiries qui s’enchaînent devant les avocats des parties civiles. Ce mardi 13 octobre, sept plaidoiries sont prévues pour exposer les faits et les demandes des proches de la victime, dans un contexte où les familles entendent faire la lumière sur les éléments esquissés par l’enquête et les témoins.
À Albi, début des plaidoiries des parties civiles
Sept avocats des parties civiles, Me Akouri, Me Rongier, Me Pressecq, Me Valat, Me Battikh, Me Nakache et Me De Caunes, vont prendre la parole ce mardi pour présenter leurs arguments. La procédure se poursuit après l’interrogatoire de l’accusé, qui s’est prolongé lundi et a été suivi de plusieurs échanges entre la défense et les parties civiles. Le cadre juridique du dossier reste centré sur le chef d’accusation et les éléments fournis par les témoins et les enquêteurs.
Ce que les avocats avancent et les échanges avec la défense
L’audience porte sur des éléments présentés par les avocats des parties civiles et sur leur lecture des faits, en parallèle avec les remarques de la défense. Dans une lettre lue à l’audience, le fils de Cédric et Delphine Jubillar a accusé son père de maltraitances, ajoutant une dimension personnelle au dossier. L’accusé maintient son innocence et conteste les éléments qui, selon les parties civiles, pourraient étayer l’accusation.
« Je le martèlerai jusqu’au bout », a-t-il assuré, alors que les échanges se poursuivent et que les plaidoiries se succèdent en milieu de semaine. Ces démonstrations croisées entre parties civiles et défense se déroulent dans un contexte où la chronologie du procès est établie et où les réquisitoires pourraient intervenir ultérieurement.
La suite des débats est attendue avec les conclusions des parties et les éventuelles réquisitions, dans un dossier qui continue de susciter l’attente des proches de Delphine Jubillar et des observateurs du droit pénal en France.