Le procès Jubillar se poursuit à Albi, dans le Tarn, devant la cour d’assises. Alors que les débats entrent dans leur troisième semaine, les enjeux se jouent autant sur les témoignages que sur les points techniques du dossier. L’accusé, Cédric Jubillar, est poursuivi pour \ »meurtre sur conjoint\ » concernant Delphine Jubillar, disparue en 2020 et dont le corps n’a jamais été retrouvé. Le verdict est attendu le 17 octobre, et les audiences restent contrastées, sans preuve formelle d’un accord ou d’un rejet définitif des faits à ce stade.
À Albi, le procès Jubillar entre dans la troisième semaine
À Albi, la cour d’assises du Tarn poursuit son travail d’enquête et d’auditions. Cette troisième semaine était consacrée à l’audition de l’amant de Delphine et à d’autres témoins, notamment des voisins et des proches du couple, dans le cadre d’un dossier qui demeure complexe. Les avocats des parties s’appuient sur des éléments techniques et des témoignages pour éclairer les faits, sans que l’ensemble des faits ne soit tranché. Le dénouement reste incertain jusqu’au verdict annoncé pour le 17 octobre. Les avocats insistent sur la nécessité de distinguer les éléments techniques des hypothèses et de ne pas tirer de conclusions hâtives.
Témoignages et éléments à charge entourant Delphine Jubillar
La mère de Delphine Jubillar, partie civile et figure clef du dossier, est attendue à la barre lors de cette étape des débats. Elle et d’autres proches ont été appelés à décrire le couple et les circonstances entourant la disparition de Delphine, qui demeure sans corps retrouvé. Le procès a aussi examiné les éléments présentés par l’accusation et les éléments fournis par la défense, qui invoquent des zones d’ombre et des incohérences dans le récit de l’enquêteur et des témoins. Au fil des sessions, les témoins clés ont été entendus, parmi lesquels l’amant de Delphine et des voisins, ainsi que des ex-compagnes de l’accusé, apportant des éclairages variés sur la vie du couple et sur la dynamique entre Cédric et Delphine.
Le procès a aussi été l’occasion de revenir sur les propos de l’accusé, qui continue à nier toute implication dans le meurtre et à affirmer son innocence, alors que les pièces du dossier et les témoignages des experts alimentent les débats. Dans ce contexte, les audiences alternent entre confrontation et prudence, sans prononcer de verdict avant la date fixée. Le cadre procédural et les garanties juridiques restent au centre des échanges pour préserver les droits de chacun.