Table of Contents
La grève qui a mobilisé Radio France pendant une semaine est levée après des échanges entre la direction et les syndicats. La présidente du groupe public, Sibyle Veil, a déclaré : « Je salue le dialogue constructif qui nous a permis de sortir de cette situation ». Elle a assuré vouloir agir « de manière progressive, concertée et avec un cap » pour « faire avancer des évolutions qui nous semblent stratégiques pour notre avenir ». « On a estimé que l’engagement de la direction, qui était de créer une sorte de dialogue social, était un message positif (…) mais il faut rester vigilant », a déclaré Guillaume Baldy, représentant du syndicat FO, durant l’AG. La grève, entamée le 25 août, avait perturbé les antennes d’Ici et France Culture, ainsi que de France Inter, et mettait en lumière des réformes jugées prioritaires par Sibyle Veil.
Fin de la grève et retour au calme à Radio France
Après une semaine de mobilisation, les syndicats et la direction ont confirmé que l’objectif était de revenir au travail dans un cadre stable. Le mouvement illimité avait débuté le 25 août, jour de la rentrée des radios, pour protester contre « la stratégie éditoriale » et plusieurs réformes voulues par Mme Veil. Parmi elles figuraient l’arrêt de Mouv\’ sur la FM, des changements éditoriaux au sein d’Ici (ex-France Bleu, le réseau des radios locales publiques) et l’arrêt d’émissions d’investigation. Le conflit avait perturbé les antennes d’Ici et France Culture, ainsi que France Inter, qui n’avait pas pu diffuser sa nouvelle « Grande matinale » dans son intégralité le 25 août.
Engagements de la direction et garanties budgétaires
Lors des négociations, la direction s’est engagée à ne pas réduire les moyens des chaînes en cours de saison, quelles que soient les contraintes qui pourraient peser sur le budget 2026, selon les syndicats.
Sur l’investissement, la baisse du temps d’antenne devra être compensée par le fait que les équipes aient « plus de temps pour enquêter », a déclaré Benoît Gaspard (syndicat Sud) lors de l’AG.
Une autre disposition concerne le passage de Mouv\’ au numérique: « commission de suivi se tiendra jusqu’au reclassement de la totalité des salarié.es en CDI », selon les syndicats. Des discussions se feront à l’automne au sein de chaque station afin que les évolutions soient effectives au plus tard à la rentrée de janvier 2026, ont précisé les syndicats.
Impact sur Mouv’ et avenir des antennes
Le mouvement a notamment mis en lumière des débats sur l’arrêt de Mouv’ sur la FM et sur les évolutions éditoriales au sein d’Ici et de France Culture. Les syndicats indiquent que les discussions se poursuivent et que des garanties sont négociées pour préserver l’indépendance et la qualité des informations, tout en préparant les changements nécessaires à l’automne et à la rentrée de janvier 2026.