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La guerre en Ukraine a des conséquences dévastatrices, particulièrement pour les enfants et les adolescents. Des rapports récents de l’ONU mettent en lumière des allégations inquiétantes concernant le recrutement de jeunes Ukrainiens par la Russie pour des actes de sabotage.
Des adolescents recrutés pour des actes de sabotage
Selon le bureau des droits de l’homme de l’ONU, des adolescents ukrainiens seraient incités par des personnes liées à Moscou à participer à des activités de sabotage. Ces jeunes, âgés de 13 à 17 ans, auraient été contactés via les réseaux sociaux et encouragés à commettre des actes tels que mettre le feu à des véhicules de l’armée ukrainienne ou à des infrastructures ferroviaires. En échange, on leur promet de l’argent s’ils fournissent une vidéo de leur action.
Statistiques alarmantes sur les victimes
Entre le 24 février 2022 et le 31 décembre 2024, le bureau des droits de l’homme de l’ONU a rapporté qu’au moins 669 enfants ont été tués et 1833 blessés en raison des hostilités en Ukraine. Ces chiffres pourraient être considérablement sous-estimés, car de nombreux enfants ont perdu la vie en raison de l’utilisation d’armes explosives dans des zones peuplées.
Les droits des enfants en péril
Volker Türk, le responsable des droits de l’homme de l’ONU, a déclaré : « Les hostilités continues et l’occupation de certaines parties de l’Ukraine par la Fédération de Russie ont entraîné des violations massives des droits humains, infligeant des souffrances inimaginables à des millions d’enfants. Leurs droits ont été bafoués dans tous les aspects de leur vie, laissant des cicatrices profondes, tant physiques que psychosociales. »
Enlèvements et propagande
Le rapport de l’ONU indique également qu’au moins 200 mineurs ont été enlevés et emmenés en Russie dans la première année de la guerre. Cependant, l’ONU n’a pas accès aux territoires occupés par la Russie, ce qui complique l’évaluation de l’ampleur de ces enlèvements. De plus, les enfants dans les zones occupées sont exposés à une propagande de guerre, avec des formations militaire et patriotique dans les écoles et groupes de jeunes, violant les obligations d’une puissance occupante de respecter le système éducatif et la culture de la population.