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La proportionnelle aux élections législatives pourrait-elle devenir une réalité ? François Bayrou, ardent défenseur de cette réforme, souhaite relancer le débat. Le Premier ministre a annoncé son intention de proposer une réforme du mode de scrutin d’ici le début de l’année prochaine, après le vote du budget. Ce projet, bien que soutenu par une majorité à l’Assemblée nationale, risque d’entraîner des tensions au sein du socle commun.
Une réforme controversée
François Bayrou a clairement exprimé son souhait d’instaurer la proportionnelle pour les élections législatives, un objectif partagé par d’autres partis tels que le Rassemblement National (RN) et plusieurs formations de gauche. Cependant, ce projet suscite des inquiétudes, notamment au sein de sa propre coalition.
Les oppositions au sein du gouvernement
Le premier obstacle majeur provient de son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui critique le projet en dénonçant un « bazar permanent » à l’Assemblée nationale et un retour au « régime des partis ». Opposé depuis le début, il a même menacé de démissionner si on l’obligeait à défendre cette réforme.
Gabriel Attal, quant à lui, a exprimé un soutien personnel à la réforme, mais refuse d’engager l’ensemble du groupe macroniste, reflétant ainsi un malaise au sein du mouvement Renaissance, où de nombreux députés craignent une perte de stabilité. Le parti Horizons, dirigé par Édouard Philippe, s’oppose également à cette initiative.
Un pari risqué
Le front du « non » comprend également une grande part des députés du groupe Liot. Malgré ces résistances, François Bayrou reste déterminé et mise sur sa capacité à convaincre grâce à une approche pédagogique. Toutefois, l’équation reste complexe au sein du socle commun, et les défis à relever sont importants.