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Réussiront les négociations de Doha à instaurer la paix à Gaza
La capitale qatarie, Doha, témoigne aujourd’hui d’un nouveau cycle de négociations entre le mouvement islamique de résistance, Hamas et Entité sioniste, visant à parvenir à un accord sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à établir un échange de prisonniers.
Perspectives de succès limitées
D’après les estimations israéliennes, les chances d’un réel progrès lors de ces négociations semblent faibles, bien que quelques espoirs soient placés dans la possibilité de faire avancer les discussions. Cela s’inscrit dans un contexte où le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a récemment modifié sa position, limitant la liberté de manœuvre de son équipe de négociation.
Conditions de Netanyahou
Netanyahou insiste sur la nécessité de maintenir le contrôle israélien sur la frontière sud entre Gaza et l’Égypte, connue sous le nom de l’axe Philadelphie, pour prévenir le trafic d’armes et contrôler le retour des déplacés.
Il a également soumis d’autres conditions, notamment l’obtention d’une liste des Israéliens retenus, ainsi que la possibilité d’avoir un veto sur le choix des prisonniers palestiniens à libérer.
Les tensions au sein des négociations
Des responsables israéliens reconnaissent que ces stipulations pourraient compliquer l’avancement des pourparlers. Malgré cela, la radiodiffusion israélienne a rapporté que la délégation envoyée à Doha bénéficie d’un mandat élargi pour faciliter l’avancement des discussions.
Il a été rapporté qu’un appel téléphonique a eu lieu entre Netanyahou et l’ancien président américain Donald Trump, où Trump aurait encouragé Netanyahou à progresser vers un échange de prisonniers.
Réactions et pressions
En outre, des membres des familles des otages ont organisé des manifestations pour rappeler l’importance d’un accord. Les ambassadeurs occidentaux, dont ceux des États-Unis, du Royaume-Uni et d’Allemagne, ont également souligné l’importance d’une avancée lors de cette rencontre à Doha pour mettre fin aux souffrances des détenus.
Les familles des otages ont prévu une nouvelle marche pour ce soir, demandant à la délégation israélienne de ne pas revenir avant d’avoir finalisé l’accord.
Préparations militaires
En parallèle, le chef d’état-major israélien, Hertzi Halevi, a affirmé que l’armée est prête à exécuter tous les ordres, y compris le retrait de l’axe Philadelphie si besoin. Il a souligné l’importance de continuer à affaiblir l’infrastructure de Hamas pour assurer la sécurité des citoyennes et citoyens vivant près de la bande de Gaza.