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Le Royaume‑Uni a présenté un plan visant le démantèlement des armes du Hamas et appelle à un cessez‑le‑feu durable, a déclaré la ministre britannique des Affaires étrangères, Yvette Cooper. Londres, selon elle, ne souhaite pas de nouvelles frappes israéliennes sur Gaza mais revendique un arrêt continu des hostilités pour permettre l’accès humanitaire. La ministre a souligné que le passage d’un cessez‑le‑feu à une paix juste et durable ne peut se faire qu’à travers la solution à deux États.
Cooper a aussi insisté sur le fait qu’il n’y a aucune justification à l’arrêt de l’aide humanitaire et a déclaré qu’il est inacceptable qu’un enfant puisse mourir de faim. Elle a affirmé que l’arrêt des combats et la mise en œuvre du plan de paix accroissent le flux d’aide vers la bande de Gaza.
Déclarations de Yvette Cooper et contexte politique
Dans une interview accordée à Channel 4, Yvette Cooper a expliqué la logique de la proposition britannique, centrée sur le démantèlement des capacités militaires du mouvement et la mise en place de garanties pour préserver la sécurité civile. Elle a rappelé que la solution à deux États reste, selon elle, la seule voie vers une paix durable.
La ministre, en tournée dans la région pour la première fois depuis sa nomination, a demandé l’accélération de l’acheminement de l’aide vers Gaza et a dénoncé les blocages qui empêchent son arrivée rapide.
Références citées :
Situation humanitaire et aide bloquée
Cooper a dénoncé les retards et blocages affectant l’acheminement de l’aide, affirmant que le peuple de Gaza ne peut plus attendre pour recevoir les secours essentiels. Elle a précisé que des aides britanniques sont actuellement retenues en Jordanie et a réaffirmé son engagement à s’assurer de leur livraison.
La ministre a déclaré vouloir accélérer l’accès humanitaire afin de répondre à l’urgence alimentaire et sanitaire dans le territoire.
État sur le terrain : rapports d’organismes internationaux
Selon l’Organisation mondiale de la santé, aucun progrès significatif n’a été enregistré dans les volumes d’aliments autorisés à entrer dans la bande de Gaza depuis le cessez‑le‑feu, et aucune amélioration notable n’est constatée pour réduire la faim. L’agence qualifie la situation de « catastrophique ».
Les interruptions répétées de l’aide par Israël durant le conflit ont aggravé la crise humanitaire au point que l’ONU a alerté sur des cas de famine dans certaines zones du territoire assiégé.
Références :
Images du conflit
Des convois d’aide sont visibles à l’approche des points de passage, illustrant la difficulté logistique et sécuritaire liée à l’acheminement des secours. Une photo montre des camions d’aide le long d’une route après leur entrée par le passage de Kissufim, près de Deir al‑Balah, dans le centre de la bande de Gaza.
    
Legende : Un camion chargé d’aide alimentaire à Deir al‑Balah, prise il y a quelques jours.
Conséquences du conflit : chiffres et dégâts
Les rapports internationaux dressent un bilan humain et matériel dramatique après plus de deux ans de guerre. Les chiffres évoqués font état de :
- Plus de 68 000 Palestiniens tués.
 - Plus de 170 000 blessés.
 - Des dommages touchant environ 90 % des infrastructures civiles de la bande de Gaza.
 - Des pertes matérielles estimées initialement à 70 milliards de dollars.
 
Les violations répétées du cessez‑le‑feu par Israël ont été signalées, contribuant au maintien d’une situation humanitaire extrême et à l’urgence d’un accès sécurisé pour l’aide.