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Le secrétaire d’État américain Marco Rubio ne participera pas aux négociations sur le cessez-le-feu en Ukraine qui se tiennent à Londres. Officiellement, des raisons logistiques justifient cette absence, mais en réalité, elle serait liée au refus du président ukrainien Volodymyr Zelensky de céder la Crimée à la Russie et à la conviction américaine d’être proche d’un accord.
Le refus catégorique de Zelensky concernant la Crimée
Lors d’une conférence de presse, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a clairement affirmé que l’Ukraine ne reconnaîtrait jamais légalement l’occupation russe de la Crimée. Il a déclaré : « Il n’y a rien à discuter à ce sujet. Cela va à l’encontre de notre Constitution ». Cette position ferme bloque toute possibilité de compromis sur la question de la péninsule, enjeu central des discussions de paix.
Absence de Marco Rubio au sommet de Londres
Le département d’État américain a confirmé que Marco Rubio ne serait pas présent aux pourparlers sur le cessez-le-feu en Ukraine à Londres. Tammy Bruce, porte-parole du département, a évoqué des « raisons logistiques » pour justifier cette décision. Néanmoins, cette absence semble liée à la position ferme de Zelensky contre toute concession sur la Crimée. Keith Kellogg, l’envoyé spécial des États-Unis pour l’Ukraine, représentera Washington lors de ce sommet.
La proposition de Vladimir Poutine pour un gel du front
Le président russe Vladimir Poutine a formulé une offre aux États-Unis visant à mettre fin à l’invasion de l’Ukraine en gelant la ligne de front actuelle. Pour la Russie, cela signifierait renoncer à ses ambitions de contrôle total sur les régions de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia, dont elle occupe déjà de larges portions. Cette proposition pourrait envisager un cessez-le-feu durable, mais reste controversée en raison des enjeux territoriaux.
Une offre finale des États-Unis controversée
Selon des sources citées par Axios, les États-Unis attendent une réponse à une proposition de paix incluant le reconnaissance du contrôle russe sur la quasi-totalité des territoires occupés depuis le début du conflit. Cette offre, présentée la semaine dernière, prévoit la levée des sanctions imposées à la Russie depuis 2014 et la restitution à l’Ukraine d’une petite partie de la région de Kharkiv encore sous occupation russe.
Par ailleurs, la centrale nucléaire de Zaporijjia serait considérée comme territoire ukrainien, mais sous gestion américaine, fournissant de l’électricité à la fois à l’Ukraine et à la Russie, dans une tentative de compromis énergétique.