Table of Contents
Le procès libyen de Nicolas Sarkozy a pris une tournure marquante alors que l’ex-président a dénoncé un « réquisitoire politique et violent » prononcé par le parquet. Les avocats de Sarkozy ont également critiqué l’accusation, soulignant les « reculades » et « failles béantes » dans leur dossier. Ce procès est centré sur les allégations concernant un prétendu « pacte de corruption » entre Sarkozy et le dictateur libyen Mouammar Kadhafi.
Les déclarations de Nicolas Sarkozy
Lors du dernier jour de son procès, Sarkozy a affirmé ne pas vouloir répondre à ce qu’il considère comme une attaque politique. Il a évoqué un « contexte médiatique et politique détestable » qui entoure cette affaire. Il a précisé : « Je ne le ferai pas, parce que je veux la vérité et je ne veux rien dire devant votre tribunal (…) qui puisse alimenter cette polémique. » Il a insisté sur le fait qu’il n’était pas là pour faire de la politique, mais pour défendre son honneur.
Les accusations portées contre Sarkozy
Nicolas Sarkozy est accusé d’avoir établi, en 2005, un accord de corruption avec Mouammar Kadhafi, avec l’aide de ses plus proches collaborateurs. Cet accord aurait permis au dictateur libyen de financer sa campagne présidentielle de 2007, en contrepartie de faveurs diplomatiques, économiques et juridiques. Un des points principaux de cet échange aurait été le soutien à la réintégration de la Libye sur la scène internationale, après des années d’embargo.
Le jugement attendu
Le verdict dans cette affaire est prévu pour le 25 septembre à 10 heures. Cette date est attendue avec impatience, tant par la défense que par l’accusation, chaque partie espérant que la décision du tribunal clarifiera les accusations pesant sur l’ancien président.