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Amnesty appelle les pays riches à aider l’Afrique face au climat
Amnesty International a sollicité l’aide des nations les plus riches pour compenser ce qu’elle décrit comme une « perte catastrophique de foyers et des dommages aux moyens de subsistance à travers le continent africain ».
Un appel urgent lors de la COP29
Avec des millions de personnes déplacées à cause des catastrophes liées au changement climatique, l’organisation a déclaré que ces pays prospères étaient tenus de « payer » lors de la Conférence des Parties (COP29), prévue pour les 11 et 12 de ce mois à Bakou, en Azerbaïdjan.
Responsabilité des pays riches
Selon Amnesty, les pays les plus riches, qui sont également « les plus responsables du réchauffement climatique », doivent financer les mesures d’adaptation mises en œuvre par les gouvernements africains. Cela inclut la prévention de nouveaux déplacements forcés, la lutte contre les violations des droits humains et l’assistance à la transition rapide et juste vers la fin de la production et de l’utilisation des combustibles fossiles.
Financement d’urgence nécessaire
L’organisation exhorte ces nations à financer de manière urgente le Fonds de réponse aux pertes et dommages, le principal fonds international traitant des pertes inévitables causées par le changement climatique. À ce jour, ces pays ont promis moins de 700 millions de dollars sur les 400 milliards de dollars que les pays à revenu faible estiment nécessaires pour compenser leurs pertes et dommages d’ici 2030.
Coûts d’adaptation en Afrique
Amnesty a souligné que les mesures d’adaptation coûtent entre 30 et 50 milliards de dollars par an rien qu’en Afrique subsaharienne. L’organisation a également insisté sur le fait que « les institutions financières internationales doivent garantir une distribution équitable des fonds aux pays africains en fonction de leurs besoins ».
Une situation alarmante
Le rapport d’Amnesty indique que le peuple africain a contribué le moins au changement climatique. Cependant, « du Somaliland au Sénégal, en passant par le Tchad et Madagascar, nous payons un prix élevé pour cette urgence mondiale qui a forcé des millions de personnes à quitter leur foyer ».
Urgence d’une action collective
Samira Daoud, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, a déclaré : « Il est temps que les pays qui ont causé toute cette destruction paient pour que le peuple africain puisse s’adapter à la catastrophe climatique ».
Des conséquences dévastatrices
Les recherches d’Amnesty révèlent qu’à chaque coin du continent africain, des vagues de sécheresse, des inondations, des tempêtes ou des vagues de chaleur entraînent le déplacement de personnes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières, provoquant des violations des droits humains, notamment la perte de logement, l’interruption de l’accès à la nourriture, aux soins de santé et à l’éducation, ainsi que le risque de violence basée sur le genre et même de mort.