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Une nouvelle canicule touche le pourtour méditerranéen, provoquant des incendies majeurs, des évacuations et des restrictions dans plusieurs pays du sud de l’Europe : Espagne, Grèce, Portugal, Balkans, France et Italie sont particulièrement affectés.
Canicule : carte des pays et zones les plus affectés
À Tarifa, en Espagne, des milliers de vacanciers ont été évacués et des habitants confinés. En Grèce, le Péloponnèse ainsi que les îles de Chios et de Zante sont en proie aux flammes. Au Portugal, les autorités ont restreint l’accès aux zones forestières et interdit l’usage de matériel agricole afin de limiter les départs de feu. Dans les Balkans, des panaches de fumée étaient visibles au‑dessus du Monténégro et de l’Albanie.
En France, un incendie dans l’Aude a ravagé 16 000 hectares et a été longtemps difficile à maîtriser ; le seuil de 40 °C a été franchi dans des dizaines de communes. En Italie, seize villes, dont Rome et Venise, ont été placées en alerte rouge en raison des températures élevées. La circulation ferroviaire a aussi été perturbée : la ligne Madrid‑Valence a été bloquée et des trains Intercités ont été arrêtés en France en raison d’un dysfonctionnement de climatisation.
Canicule : intensité, causes et données météorologiques
Depuis une semaine, les pays du sud de l’Europe et les régions du pourtour méditerranéen subissent une vague de chaleur très sévère, intensifiée par le réchauffement climatique d’origine humaine. Les températures ont été accablantes par endroits : 45,5 °C à Badajoz, dans le sud‑ouest de l’Espagne, le 12 août, et plus de 40 °C en Cantabrie, région pourtant septentrionale.
Des vents violents ont aggravé la situation : des rafales supérieures à 80 km/h ont transporté un air à plus de 40 °C sur une partie de la Grèce, favorisant la propagation des incendies. La canicule actuelle s’explique par un immense blocage anticyclonique combiné à un flux d’air massif en provenance d’Afrique ; elle succède à deux vagues précédentes, fin juin et fin juillet, qui avaient déjà affecté l’Italie et les Balkans.
Au‑delà des confins de l’Europe géographique, la Turquie a connu des valeurs extrêmes : à Silopi, dans le sud‑est du pays, le mercure a atteint 50,5 °C le 26 juillet.
Conséquences opérationnelles et mesures d’urgence prises
Les autorités locales ont multiplié les mesures pour protéger les populations et limiter les risques : évacuations de zones touristiques, confinements ciblés, interdictions de fréquentation des forêts et restrictions sur l’usage de matériels agricoles. Les services de secours, pompiers et unités aériennes ont été mobilisés sur de nombreux foyers simultanés.
Les perturbations touchent aussi les infrastructures : la chaleur et la fumée entraînent des interruptions de lignes ferroviaires et obligent à l’arrêt de certains trains pour cause de sécurité ou de dysfonctionnement de climatisation, comme signalé sur des Intercités en France.
Faits marquants et éléments chiffrés
- 16 000 hectares calcinés dans l’Aude (France) lors d’un incendie important.
- 45,5 °C relevés à Badajoz (Espagne) le 12 août.
- Plus de 40 °C enregistrés en Cantabrie, au nord de l’Espagne.
- Rafales supérieures à 80 km/h transportant un air à plus de 40 °C en Grèce.
- 50,5 °C relevés à Silopi, Turquie, le 26 juillet.
- Seize villes italiennes en alerte rouge, dont Rome et Venise.
Ces éléments témoignent de l’ampleur et de la diversité des impacts : incendies de grande ampleur, évacuations massives, restrictions d’accès aux espaces forestiers et perturbations des transports.
Prochaines étapes et gestion des crises
Les autorités continuent de déployer des moyens de lutte contre les incendies et d’adapter les consignes de sécurité aux populations locales et aux touristes. Les services météorologiques et de gestion des risques surveillent l’évolution du blocage anticyclonique et la progression des foyers afin d’ajuster les opérations de secours et les restrictions. Aucun élément prévisionnel n’est ajouté ici ; les décisions opérationnelles restent de la responsabilité des autorités nationales et locales.