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À Porto Rico, les habitants s’opposent fermement à un projet immobilier de luxe qui menace l’environnement et l’accès aux plages. Ce méga développement, nommé « Esencia », pourrait transformer de vastes zones côtières en complexes réservés à une clientèle très aisée, suscitant la colère et la résistance de plusieurs groupes de défense de l’environnement.
Une résistance grandissante
Dans cette région américaine des Caraïbes, un nombre croissant d’associations s’élève contre la prolifération des hôtels de luxe. Elles accusent ces projets d’avoir un impact environnemental désastreux et de restreindre l’accès aux plages pour les résidents locaux.
La situation sur le terrain
Le chemin menant à la plage de Los Pozos, à Boquerón, est en piteux état, criblé de nids-de-poule et de crevasses, mais cela ne décourage pas Sandra Pagan Gallardo, militante écologiste de la Brigada solidaria del Oeste. Cette déterminée défenseuse de l’environnement continue de parcourir les routes difficiles de Cabo Rojo, au sud-ouest de l’île, pour alerter sur les dangers que représente le projet Esencia.
« Toute cette zone-là va faire partie d’Esencia », déclare-t-elle en désignant les collines environnantes. La faune locale, notamment des iguanes, est souvent perturbée par la construction et le développement.
Impact environnemental et préoccupations locales
La végétation dense, composée de cactus et d’arbustes adaptés à la sécheresse, est un témoignage de l’écosystème fragile de la région. Les militants soulignent que le projet Esencia pourrait détruire cet équilibre naturel, mettant en péril les espèces locales et l’accès des habitants à des plages qui leur appartiennent de droit.
Le développement est actuellement piloté par des consortiums tels que Reuben Brothers et Three Rules Capital, en partenariat avec le groupe hôtelier de luxe Mandarin Oriental.