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Les drames engendrés dans l’histoire par les tsunamis ont appris aux humains à se méfier et à développer des systèmes de prévention. Ce mercredi, un tremblement de terre survenu au large de la péninsule russe du Kamtchatka, évalué à une magnitude de 8,8 par l’Institut américain de géophysique (USGS), a entraîné une alerte au tsunami pour l’ensemble du Pacifique, rappelant les conséquences dévastatrices que ces phénomènes peuvent provoquer.
Un rappel tragique : le tsunami de 2004
On se souvient évidemment du tsunami du 26 décembre 2004, lorsque les côtes d’une dizaine de pays d’Asie du Sud-Est ont été ravagées, causant 220 000 morts. Ce cataclysme a été l’un des pires de l’histoire moderne, son origine étant équivalente à environ 23 000 bombes atomiques de type Hiroshima. Plus récemment, en 2011, un séisme de magnitude 9,0 au Japon a déclenché un tsunami sur la côte nord-est du pays, entraînant la mort de près de 20 000 personnes et des dommages considérables à la centrale nucléaire de Fukushima.
Comprendre le phénomène des tsunamis
Un tsunami est généralement provoqué par un séisme sous-marin. L’onde sismique générée gagne en énergie à chaque impact avec le fond marin. Au départ, un tsunami ne se manifeste que par de petites vagues espacées, mais à mesure qu’il se dirige vers les côtes à une vitesse pouvant atteindre 800 km/h, il se transforme. Les vagues ralentissent, se rapprochent et leur hauteur peut atteindre plus de 20 mètres à l’approche des rivages.
Un tsunami peut parcourir des milliers de kilomètres en conservant peu de son énergie, comme l’a démontré le tremblement de terre de 1960 au Chili, qui a provoqué un tsunami atteignant le Japon.
Origines variées des tsunamis
Bien que la majorité des tsunamis soient causés par des séismes, d’autres sources existent : les avalanches sous-marines, les éruptions volcaniques, ou même la chute d’astéroïdes dans l’eau. De plus, des phénomènes météorologiques peuvent aussi engendrer des vagues, notamment par de violents échanges thermiques créant des dépressions.
Des régions vulnérables
Les tsunamis ne sont pas limités au Pacifique. L’Atlantique et la Méditerranée ont également subi des raz-de-marée dans le passé, comme le rapportent des historiens. Par exemple, l’historien romain Ammianus Marcellus a été témoin d’un tsunami à Alexandrie en l’an 365.
En réponse aux alertes récentes, les autorités ont mis en garde contre des vagues d’une hauteur potentielle de 1 à 3 mètres dans plusieurs pays, notamment au Japon et aux États-Unis (Hawaï, Alaska).