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Désinformation sur les catastrophes naturelles : un danger croissant

by Sara
Désinformation sur les catastrophes naturelles : un danger croissant
France, États-Unis

La désinformation autour des catastrophes naturelles met des vies en danger. C’est ce que révèle une étude publiée par le Center for Countering Digital Hate (CCDH), une ONG américaine spécialisée dans la lutte contre la désinformation et la haine numérique. Selon cette étude, les algorithmes des réseaux sociaux privilégient des propos trompeurs, souvent relayés par des groupes complotistes, au détriment des informations cruciales pour la population et de la vérité sur le dérèglement climatique.

Analyse des publications virales

Les équipes du CCDH ont examiné 300 publications virales sur différentes plateformes lors de récentes catastrophes pour parvenir à cette conclusion. Parmi les exemples notables, on trouve les inondations meurtrières au Texas début juillet 2025 et les incendies ravageurs de Los Angeles en janvier dernier.

Propagation des fausses informations

Dans ces deux cas, que ce soit sur Facebook, YouTube, X ou Instagram, les fausses informations ont été largement diffusées. Imran Ahmed, directeur du CCDH, souligne que des figures comme Charlie Kirk, un podcaster d’extrême droite, ont affirmé que les inondations étaient causées par une modification artificielle des nuages. Par ailleurs, durant les incendies de Los Angeles, les comptes d’Alex Jones, un célèbre conspirationniste, ont obtenu plus de vues que ceux des dix plus grandes agences de secours du pays combinées.

Un pompier arrose la toiture d'une maison en feu à Altadena (Californie, Etats-Unis), le 9 janvier 2025. (JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Responsabilité des plateformes numériques

Imran Ahmed critique également la responsabilité des grandes plateformes numériques. « _Ces plateformes rémunèrent plusieurs de ces comptes pour les inciter à partager leurs informations, créant ainsi une économie productive centrée sur la désinformation_ », déclare-t-il. De plus, la modération et la vérification des contenus sont souvent insuffisantes. L’étude révèle que seulement 2 % des publications Facebook ou Instagram jugées trompeuses ont été soumises à un fact-checking ou à une évaluation par les utilisateurs.

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