Mégabassines : La guerre de l’eau en Charente-Maritime

Des actes de vandalisme et des tensions escaladantes

Au mois de juillet, neuf agriculteurs ont été condamnés pour l’utilisation de mégabassines illégales, ce qui souligne la montée des conflits autour de cette ressource essentielle. Plusieurs ouvrages ont été attaqués, notamment des bâches de stockage d’eau, qui ont été coupées par des militants écologistes. Ces actions visent à dénoncer ce qu’ils considèrent comme un accaparement des ressources en eau par une minorité.

Le retour des mégabassines dans l’actualité

Le 7 juillet, le collectif Du Plomb, acronyme de _«Débâchages unis pour l’obstruction aux mégabassines»_, a affirmé avoir réduit le nombre de bassines de quatre. Au cours d’une opération nocturne, des militants ont ciblé des bassines à Benon, Ferrières, Sainte-Gemme-la-Plaine et Fouqueure. Selon le collectif, ces actions sont une réponse directe à la loi Duplomb, qu’ils accusent de protéger un système qu’ils estiment déjà en déclin.

Dans un communiqué, ils déclarent : _«Nous sommes résolu·es à mettre fin à l’impunité dont jouissent les accapareurs de terres et d’eau.»_ Cette déclaration témoigne de la détermination des militants à s’opposer à ce qu’ils perçoivent comme des injustices environnementales.

Réactions médiatiques et répression

Le lendemain, le 8 juillet, alors que des journalistes de France 2 filmaient les conséquences des dégradations à Ferrières, un représentant du collectif Ba a été interviewé. Les tensions entre les différentes parties prenantes continuent de croître, rendant la situation encore plus volatile.

Un enjeu d’avenir

La gestion de l’eau est un sujet crucial qui fait ressortir des enjeux environnementaux et sociétaux majeurs. Les mégabassines, en tant que solution à la sécheresse et aux besoins agricoles, provoquent des débats passionnés. Les réactions des agriculteurs et des défenseurs de l’environnement témoignent d’une fracture grandissante sur la manière de gérer cette ressource essentielle.