Le 1er septembre marque le début de l’automne météorologique et le lancement de la « saison des tempêtes », accompagné de la publication des noms tempêtes 2025, Met Office et tempêtes Royaume‑Uni choisis par le public pour 2025‑26.
Noms tempêtes 2025 : sélection et liste 2025‑26
La nouvelle liste de tempêtes pour 2025‑26 commence par Amy, Bram et Chandra, qui devraient être parmi les premières tempêtes baptisées de la saison. Les noms sont attribués par le Met Office (Royaume‑Uni), Met Éireann (Irlande) ou le KNMI (Pays‑Bas) lorsque les systèmes sont annoncés comme susceptibles d’entraîner des « medium » ou « high » impacts.
Cette année, plus de 50 000 propositions de noms ont été soumises au Met Office depuis le Royaume‑Uni, les Pays‑Bas et l’Irlande. La sélection finale mélange choix populaires et noms porteurs d’une histoire particulière : par exemple, le quatrième nom retenu sera Dave, proposé « for ‘my beloved husband who can snore three times louder than any storm' ». Stevie trouve son origine dans une fillette nommée d’après la chanson de Stevie Nicks, Dreams — qui contient la phrase : « Thunder only happens when it’s raining. »
Les noms sont choisis pour refléter la diversité de chaque région et sont évalués selon la prononciation, les différences de sens entre pays, les liens éventuels avec des personnalités publiques et le risque de controverse.
Selon le Met Office, l’utilisation d’un système officiel unique facilite la diffusion d’informations claires et cohérentes sur les phénomènes météorologiques sévères et aide le public à se préparer et à assurer sa sécurité.
We know that for Storm Floris, just a few weeks ago, surveys found that 93% of people in the amber warning area were aware of the alerts, with 83% taking action to prepare.
— Rebekah Hicks, chief meteorologist at the Met Office
Critères, groupes européens et impacts récents
En Europe, le nommage des tempêtes est organisé par groupes régionaux. Le groupe occidental réunit le Royaume‑Uni, l’Irlande et les Pays‑Bas. Le groupe sud‑ouest comprend l’Espagne, le Portugal, la France, la Belgique et le Luxembourg. Le groupe nordique regroupe la Norvège, la Suède et le Danemark.
Pour éviter toute confusion, les restes d’un ouragan ou d’une tempête tropicale ayant traversé l’Atlantique conservent leur nom d’origine. Par exemple, ex‑Hurricane Erin, qui a provoqué un fort roulis sur la côte sud‑ouest de l’Angleterre en août 2025, a gardé son appellation ; si ce système répond ensuite aux critères britanniques, il est utilisé sous la forme « Storm Erin ».
Pour rester cohérents avec les conventions du National Hurricane Center américain, les noms commençant par les lettres Q, U, X, Y et Z ne sont pas utilisés.
Le nommage intervient lorsqu’une tempête est susceptible de provoquer des perturbations ou des dommages pouvant donner lieu à un avertissement orange ou rouge. La décision prend en compte à la fois l’impact potentiel et la probabilité d’occurrence. Si les vents forts sont souvent le critère principal, d’autres effets météorologiques — fortes précipitations ou neige entraînant inondations ou perturbations des déplacements — peuvent également motiver un baptême.
Lors de la saison 2024/25, le Royaume‑Uni a compté six tempêtes nommées. La plus récente, Storm Floris, a frappé début août avec des rafales enregistrées à 132 km/h dans le nord de l’Écosse. En janvier, Storm Eowyn a été la plus puissante depuis plus d’une décennie, avec des rafales dépassant les 217 km/h, affectant notamment l’Irlande du Nord et la « Central Belt » d’Écosse. La saison 2024/25 a été plus calme que 2023/24, qui avait connu 12 tempêtes nommées — le record depuis le lancement du système en 2015.
Sur le plan climatique, il est difficile d’établir des tendances à long terme pour l’activité des tempêtes, car celle‑ci varie naturellement d’une année à l’autre et sur plusieurs décennies. Les scientifiques sont toutefois plus confiants pour affirmer que les impacts côtiers — submersions, vagues hautes — tendront à s’aggraver avec la hausse du niveau de la mer. Le réchauffement climatique rend aussi les épisodes pluvieux plus intenses, augmentant les risques d’inondation lorsque les pluies surviennent.