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Noam Yaron, biodiversité, Méditerranée, protection marine : après près de cinq jours et quatre nuits de nage, le nageur suisse de 28 ans a réussi une traversée historique entre Calvi et Monaco pour alerter sur la nécessité de protéger la vie marine.
Noam Yaron et la biodiversité en Méditerranée : la traversée accomplie
Le défi était d’ampleur : relier Calvi à Monaco, soit 180 kilomètres à la nage. Selon son équipe, Noam Yaron a atteint le large des côtes monégasques ce vendredi 15 août à 14h15. Le projet visait à porter un message environnemental, notamment pour « rappeler l’urgence de protéger au moins 30 % de l’Océan d’ici 2030 » et « encourager le renforcement le niveau de protection du Sanctuaire Pelagos ».
Les conditions ont été particulièrement éprouvantes. Dans son communiqué, l’équipe du jeune nageur évoque « Absence de sommeil, épreuve physique extrême, conditions météo changeantes » et souligne son « mental d’acier ». Contraint de sortir de l’eau à 2 km de la plage, Noam Yaron a ensuite été pris en charge par une équipe médicale.
Il s’agit d’une revanche partielle sur un précédent échec : l’an dernier, il avait dû abandonner son défi après avoir parcouru une centaine de kilomètres. Cette réussite s’accompagne de l’espoir de faire entendre ses revendications en faveur de la protection marine.
Détails du parcours, appel à la protection du Sanctuaire Pelagos et mesures proposées
Le parcours, annoncé comme devant durer cinq jours et cinq nuits, a pris finalement près de cinq jours et quatre nuits selon le bilan de l’équipe. Noam Yaron, 28 ans, était arrivé à Calvi le samedi 9 août et était parti dès que les conditions météorologiques le permettaient.
Parmi les mesures défendues par le nageur figure la création de nouvelles zones de protection strictes en Méditerranée et la limitation de la vitesse des navires dans le Sanctuaire Pelagos. Il propose notamment de réduire la vitesse à 10 nœuds (≈ 18,5 km/h). Des études scientifiques mentionnées par son équipe indiquent que cette limitation constitue la solution la plus efficace pour préserver les espèces de cétacés qui y vivent ; on estime aujourd’hui qu’entre 8 et 40 individus meurent chaque année de collisions avec les navires.
« rappeler l’urgence de protéger au moins 30 % de l’Océan d’ici 2030 »
« encourager le renforcement le niveau de protection du Sanctuaire Pelagos »
Conséquences immédiates et suite
Après son arrivée au large de Monaco et la prise en charge médicale, Noam Yaron n’a pas indiqué de calendrier précis concernant ses prochaines actions dans le communiqué rendu public par son équipe. L’objectif affiché reste la sensibilisation aux enjeux de la protection marine et la promotion de zones protégées en Méditerranée.
La traversée, médiatisée par son équipe, rappelle l’interdépendance entre actions de terrain et décisions politiques pour la conservation des milieux marins. Les appels portés visent tant à accroître la superficie protégée de l’océan qu’à instaurer des mesures opérationnelles — comme la réduction de la vitesse des bateaux — pour diminuer les mortalités de cétacés provoquées par les collisions.