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Du 6 juillet au 2 septembre, la ville de Limoges a instauré un couvre-feu nocturne visant les mineurs de moins de 13 ans, non accompagnés. Cette mesure, en vigueur entre 23 h et 6 h, concerne le centre-ville ainsi que neuf quartiers prioritaires, et a pour objectif de protéger les jeunes des dangers associés à la vie nocturne et à la délinquance.
Une mesure en réponse à la montée de la violence
Face à une recrudescence des violences urbaines, plusieurs villes françaises, comme Nîmes, Saint-Ouen et Triel-sur-Seine, ont également mis en place des couvre-feux similaires. À Limoges, ce dispositif est appliqué durant les vacances scolaires, afin de prévenir les comportements à risque chez les mineurs.
Des critiques sur l’efficacité du couvre-feu
Suite à des incidents violents survenus dans le quartier du Val de l’Aurence le week-end dernier, le maire de Limoges, Émile Roger Lombertie, a remis en question l’efficacité de cette mesure. Il a déclaré : « Quand vous regardez ce qu’il s’est passé vendredi dernier, vous vous dites que ça ne sert à rien, parce qu’il y avait des très jeunes au milieu d’un peu plus âgés, mais dans la mesure où ils étaient quatre fois plus nombreux que la police, personne n’a pu les intercepter. »
Une évaluation nécessaire
Émile Roger Lombertie a également indiqué que si le couvre-feu pouvait sensibiliser les parents sur le comportement nocturne de leurs enfants, cela constituerait un aspect positif. « Nous n’avons pas eu à raccompagner des enfants, donc on se disait que ça avait un effet un peu préventif. On va voir à la fin de l’été ce qu’il en sera, mais je crois que c’est une fausse bonne idée », a-t-il ajouté, soulignant les enjeux de sécurité croissants dans la région.