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Deux civils tués dans une explosion à Manbij, Syrie
Le défense civil syrien, connu sous le nom de les Casques blancs, a annoncé que deux civils ont été tués et quatre autres blessés aujourd’hui, mardi, suite à l’explosion d’une voiture piégée dans la ville de Manbij, au nord de la Syrie.
Les détails de l’explosion
Selon des sources locales, l’explosion s’est produite près d’un bâtiment de recrutement à Manbij, dans la région orientale de la province d’Alep. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des flammes s’élevant de plusieurs véhicules à l’emplacement de l’explosion, avec des individus en tenue militaire tentant d’éteindre le feu. Des tirs ont également été entendus sur les lieux.
Responsabilité et contexte
Aucune entité n’a immédiatement revendiqué la responsabilité de l’attaque à Manbij, qui est le théâtre de combats intenses depuis deux semaines entre des factions syriennes proches de la Turquie et les Forces démocratiques syriennes (FDS).
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« De manière similaire à l’État islamique, les FDS ont exécuté une attaque terroriste avec une voiture piégée en plein centre de Manbij. »
« Il y a des morts et des blessés dans l’attaque. »
Escalation des conflits
L’explosion s’est produite en plein renforcement des combats dans la campagne de Manbij entre les FDS et les factions syriennes. Les Forces démocratiques syriennes ont annoncé que leurs combattants avaient repoussé des attaques de l’armée nationale dans le village de Qabr Emo, à l’est de Manbij, où des combats violents sont en cours. Elles ont également signalé que les combattants du Conseil militaire de Manbij (qui leur est affilié) avaient déjoué une attaque sur les villages de Mahshiya al-Tawahin et Kherbet Tweini, situés sur l’axe du barrage de Tishrin.
Contexte historique
Des combats ont éclaté à Manbij après la chute du régime de Bachar al-Assad il y a deux semaines, lorsque des factions de l’armée nationale syrienne ont pris le contrôle de la ville aux dépens des Forces démocratiques syriennes le 9 décembre.
Réactions et implications
Ce climat tendu a poussé les FDS à se retirer progressivement du centre de Manbij en respect des accords médiés par les États-Unis et la Turquie. L’administration syrienne nouvellement établie, après la chute du régime de Bachar al-Assad, a cherché à rassurer les Kurdes, les appelant à se retirer des zones qu’ils contrôlent au nord et à l’est de la Syrie, et à se joindre au nouveau gouvernement afin de préserver la paix.