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Fin de l’opération sécuritaire à Lattaquié, Syrie
Le commandant de la police de Lattaquié, le major Mustafa Sabouh, a annoncé que l’opération sécuritaire récemment menée par les forces d’opérations conjointes et les forces de sécurité publique dans la ville de Jableh et le village de Mazra’a, dans la banlieue de Lattaquié, s’est achevée hier, mercredi. Sabouh a confirmé, dans une interview accordée à Al Jazeera, que les efforts pour régulariser la situation des membres du régime déchu se poursuivraient.
Contexte de l’opération
Les forces de la Direction des opérations militaires, rattachée au gouvernement de transition en Syrie, a lancé lundi dernier une nouvelle campagne sécuritaire visant à traquer les restes du régime dans la banlieue de Lattaquié. Selon une source sécuritaire de cette direction, l’opération se déroule dans le village de Mazra’a, à l’ouest de la Syrie.
Objectifs et défis de l’opération
La campagne vise également les éléments armés ou les individus accusés de crimes contre des Syriens, qui ont refusé de régulariser leur situation durant la période accordée par la direction. Des sources ont rapporté qu’il y a eu des pertes, y compris un cadre dirigeant de la direction des opérations militaires, lors d’une embuscade menée par des miliciens restants du régime de l’ancien président Bachar al-Assad dans le quartier de Al-Awaina à Lattaquié, durant une opération de ratissage.
Impact des opérations passées
Récemment, les forces de l’administration ont mené des campagnes similaires dans diverses zones du littoral syrien, suite à des incidents armés, parmi lesquels une embuscade ayant coûté la vie à 14 membres de ces forces dans la banlieue de Tartous. Des opérations similaires ont été menées dans plusieurs quartiers de Homs, ainsi que dans d’autres régions comme Hama, Alep et la capitale Damas.
Conséquences sur la sécurité régionale
Au cours de ces opérations, les forces ont éliminé plusieurs miliciens loyalistes, dont Shujaa Al-Ali, responsable du massacre d’Al-Houla dans la banlieue de Homs, et ont arrêté d’autres individus notables, parmi lesquels Mohammad Kanjo, surnommé « le boucher de la prison de Saidnaya« .