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Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres (https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2016/10/6/%D8%BA%D9%88%D8%AA%D9%8A%D8%B1%D9%8A%D8%B3-%D8%A7%D9%84%D9%85%D8%B1%D8%B4%D8%AD-%D8%A7%D9%84%D8%A3%D9%88%D9%81%D8%B1-%D8%AD%D8%B8%D8%A7-%D9%84%D8%AE%D9%84%D8%A7%D9%81%D8%A9-%D8%A8%D8%A7%D9%86), a lancé mardi un avertissement sévère sur la dégradation de la sécurité au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Il a estimé que la situation dépasse le cadre régional pour devenir « une menace mondiale croissante ». Cette alerte intervient lors d’une session du Conseil de sécurité consacrée à la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique de l’Ouest (https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2014/12/16/%D9%85%D8%AC%D9%84%D8%B3-%D8%A7%D9%84%D8%A3%D9%85%D9%86-%D8%A7%D9%84%D8%AF%D9%88%D9%84%D9%8A).
Une menace dépassant les frontières régionales
Guterres a mis en garde contre « le risque d’un effet domino catastrophique à travers toute la région », soulignant que de nombreux pays « vacillent ». Il a insisté sur le fait que le terrorisme dans la zone du Sahel n’est pas seulement une tragédie régionale.
Selon lui, les liens croissants entre les groupes armés présents dans la région et leurs réseaux à l’extérieur transforment cette crise en un péril d’envergure mondiale.
- Risque d’expansion des réseaux terroristes au-delà des frontières.
- Impact sur la stabilité des États voisins.
- Possibles répercussions sur la sécurité internationale.
Cas du Mali : exemple de l’aggravation
Guterres a pris le Mali comme illustration de la gravité de la situation. Il a évoqué le groupe « Jama’at Nasr al-Islam wal-Muslimin », affilié à Al-Qaïda dans la région du Sahel, qui a perturbé des approvisionnements essentiels en carburant vers Bamako (https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2014/11/11/%D8%A8%D8%A7%D9%85%D8%A7%D9%83%D9%88).
La coupure des livraisons a entraîné :
- des pénuries de biens et de services de première nécessité ;
- une réduction des services fournis par des opérations humanitaires vitales des Nations unies ;
- un risque accru pour les populations dépendant de ces programmes.
Facteurs aggravants et acteurs armés
Le secrétaire général a rappelé que les pays du Sahel figurent parmi les plus proches du bas de l’indice de développement humain. Ils subissent des niveaux élevés de pauvreté, des institutions fragiles et les effets catastrophiques du changement climatique.
Sur ce terreau de vulnérabilité, les groupes armés et réseaux terroristes exercent une pression continue sur les forces gouvernementales.
- Groupes liés à Al-Qaïda : Jama’at Nasr al-Islam wal-Muslimin (JNIM).
- Groupes se réclamant de l’État islamique en zone sahélo-saharienne (https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2014/10/11/%D8%AA%D9%86%D8%B8%D9%8A%D9%85-%D8%A7%D9%84%D8%AF%D9%88%D9%84%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D8%A5%D8%B3%D9%84%D8%A7%D9%85%D9%8A%D8%A9).
- Boko Haram, étendant son influence et exploitant la fragilité des États (https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2013/11/23/%D8%AC%D9%85%D8%A7%D8%B9%D8%A9-%D8%A8%D9%88%D9%83%D9%88-%D8%AD%D8%B1%D8%A7%D9%85).
Conséquences humanitaires et institutionnelles
Guterres a souligné que la continuité des perturbations mettrait en péril des populations qui dépendent des programmes humanitaires. Les conséquences pourraient être sévères si les livraisons et les services ne sont pas rétablis.
Il a rappelé que les institutions nationales affaiblies et la pauvreté chronique aggravent la capacité des États à protéger leurs citoyens et à répondre aux crises.
- Réduction des opérations humanitaires vitales.
- Affaiblissement des services publics essentiels.
- Amplification des flux de déplacements et de vulnérabilité.
Appel à l’action et engagement de l’ONU
Le secrétaire général a réaffirmé l’engagement des Nations unies à travailler avec les pays du Sahel pour restaurer la sécurité et favoriser la stabilité. Il a insisté sur la nécessité d’efforts coordonnés et d’une volonté politique soutenue.
Selon Guterres, ces actions combinées peuvent créer les conditions pour la sécurité, la stabilité et des opportunités pour les populations d’Afrique de l’Ouest et de la région du Sahel.
- Renforcement de la coopération internationale.
- Soutien aux capacités nationales et régionales.
- Combinaison d’efforts sécuritaires, économiques et climatiques pour réduire la vulnérabilité.