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Israël obtient l’accord américain pour rester au Liban
Selon des responsables du gouvernement, Israël a reçu l’autorisation des États-Unis de rester dans certaines zones du Liban, en particulier dans le sud, pour une durée prolongée. Cette information a été rapportée par la chaîne de télévision israélienne.
Raisons de la présence israélienne
Les sources ont précisé que les États-Unis reconnaissent que la présence de l’armée israélienne dans certaines parties du sud du Liban est « nécessaire pour garantir la sécurité des communautés du nord d’Israël ».
Ce sujet a été discuté entre les équipes israéliennes et américaines avant et pendant la réunion qui a eu lieu la semaine dernière à Washington entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président américain Donald Trump.
Demande de Netanyahu
La chaîne israélienne 12 a rapporté que Netanyahu a demandé à Trump de retarder le retrait d’Israël du Liban, indiquant que le pays a fourni aux Américains des « preuves que l’armée libanaise n’a pas traité les violations de Hezbollah ».
Israël est convaincu que les États-Unis permettront une prolongation pour « empêcher Hezbollah de revenir aux frontières et d’accroître son influence dans la région ».
Réunion de la commission de surveillance internationale
Par ailleurs, une source occidentale à Beyrouth a fait savoir qu’une réunion attendue de la commission de surveillance internationale de l’accord se tiendra vendredi prochain au siège des Nations Unies à Rosh Hanikra. Cette réunion abordera la date limite pour le retrait de l’armée israélienne du sud du Liban.
Les discussions sont actuellement centrées sur les cinq sites où Israël souhaite rester près de la ligne bleue après la date prévue.
Plan d’Israël
Bloomberg a rapporté qu’Israël prévoit de conserver quelques sites en hauteur à l’intérieur du Liban pour protéger les colonies du nord. Cependant, cette décision fait suite à un refus de Washington de maintenir une grande partie de ses forces après la date limite.
Il a été noté que les « violations de Hezbollah » n’étaient pas suffisamment graves pour retarder la prochaine étape de l’accord de cessez-le-feu.
Réactions politiques au Liban
Le président Aoun a demandé au ministre des Affaires étrangères du Portugal, Paulo Rangel, d’exercer des pressions sur les pays de l’Union européenne pour que le retrait d’Israël soit finalisé dans les délais impartis, soit le 18 février. Ceci a été évoqué lors d’une rencontre ce matin.
Les violations israéliennes
Le 12 février, Reuters a rapporté qu’un responsable libanais et un diplomate étranger ont indiqué qu’Israël avait demandé à maintenir des troupes à cinq points au sud du Liban jusqu’au 28 février. Cette demande a été rejetée par le Liban.
Un communiqué du bureau du président libanais Joseph Aoun a déclaré que l’Union européenne devait faire pression sur Israël pour qu’il « finalise son retrait dans le délai imparti ».
Les conséquences des violations
Ces événements se produisent alors que l’armée israélienne continue de violer les termes de l’accord de cessez-le-feu dans le sud du Liban, ayant mené des opérations de bombardement et de destruction. Le nombre total de violations de l’accord par l’armée israélienne a atteint 879 depuis son entrée en vigueur le 27 novembre 2024.
L’accord de cessez-le-feu stipule un délai de 60 jours pour le retrait d’Israël des localités occupées, mais le pays n’a pas respecté cette échéance, qui a pris fin le 26 janvier, et a prolongé son retrait jusqu’au 18 février.