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Les guerres au Moyen-Orient : un avenir incertain pour Israël
Selon le journal Libération, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et son entourage avancent de manière imprudente, espérant qu’une « miracle » se produise dans le cadre d’une histoire renouvelée de guerres religieuses, pariant sur un avenir peu probable où tout le monde sortirait perdant.
Destruction et absurdité de la guerre
Dans un article rédigé par la chercheuse Sylvie Anne Goldberg, le journal évoque les ravages et les massacres, ainsi que l’absurdité de la guerre au Moyen-Orient, qui « ne devrait pas atteindre de solution durable car son but est d’aboutir à la fin du monde ».
Un aveuglement politique
Goldberg souligne que tout cela met en lumière les paradoxes résultant de l’aveuglement ou de l’ignorance politique du gouvernement israélien, qui conditionne son avenir à l’arrivée d’une « miracle ».
Néanmoins, la chercheuse note que les dirigeants israéliens n’hésitent pas à utiliser des technologies mortelles du XXIe siècle, oubliant que des « outils de destruction célestes » peuvent être plus efficaces que les missiles balistiques et les bombes pour s’éliminer mutuellement. Cela contribue à creuser le fossé entre ceux qui détiennent le pouvoir et la société civile israélienne.
Israël et la judaïté
Goldberg note que la « sionisme des pères fondateurs » d’Israël, qui visait à créer un « juif nouveau » détaché du poids des croyances traditionnelles, a disparu. Elle a été remplacée par le sionisme du gouvernement actuel, qui méprise la judaïté « dans sa dimension humaine », construite au fil des siècles, et qui a su réprimer ses aspirations vengeresses. Ainsi, la judaïté actuelle d’Israël remet en question l’identité des juifs non israéliens, ainsi que de nombreux concepts établis tels que « l’antisémitisme », « le massacre » et « le génocide ».
Une équation dangereuse
Goldberg affirme que l’ascension de l’extrême droite israélienne au pouvoir, reposant sur les valeurs les plus traditionnelles d’une frange de la population, et encouragée par Netanyahou, a démontré qu’Israël et la judaïté ne font qu’un. Cette équation est devenue évidente depuis le 7 octobre de l’année dernière.
Elle conclut que les utilisations politiques du passé et de l’histoire comportent des potentiels explosifs et destructeurs. En assimilant l’État d’Israël à la phénomène juif, plutôt que d’être un refuge pour les juifs qui en ont besoin, le gouvernement actuel de droite a transformé Israël en cible des guerres du Moyen-Orient.