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Le 1er août 2023, une déclaration conjointe signée par 14 pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, et plusieurs autres nations européennes, a accusé l’Iran d’activités d’espionnage et de tentatives d’assassinats sur leur territoire. Cette initiative souligne la préoccupation croissante des gouvernements face aux actions des services de renseignement iraniens.
Accusations d’espionnage et de menaces
Les pays signataires de cette déclaration ont dénoncé des tentatives orchestrées par l’Iran pour « tuer, kidnapper et harceler des individus en Europe et en Amérique du Nord »,violant ainsi leur souveraineté. Dans un communiqué, les nations ont affirmé leur détermination à collaborer pour empêcher de telles actions illégales.
Réaction de l’Iran
En réponse à ces accusations, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a qualifié ces allégations de « sans fondement ». Il a également affirmé qu’elles visaient à détourner l’attention des questions plus pressantes, notamment la situation en Palestine. Selon lui, ces accusations ne sont que des « mensonges éhontés », faisant partie d’une campagne antiranienne.
Menaces en hausse au Royaume-Uni
Un rapport de la Commission sur le renseignement et la sécurité du Parlement britannique a mis en lumière une augmentation significative des menaces physiques en provenance d’Iran, avec au moins 15 tentatives de meurtre ou d’enlèvement depuis 2022. Les précisions concernant les lieux et la nature de ces attaques restent floues, mais la menace semble réelle et croissante.
Évaluation des services de renseignement
Les services de renseignement néerlandais ont également signalé des tentatives d’assassinat attribuées à l’Iran, notamment un incident impliquant un citoyen iranien en juin 2024. Ces révélations alimentent les inquiétudes quant à la sécurité des citoyens sur le sol européen.
Alors que les tensions géopolitiques continuent d’escalader, cette déclaration unie démontre la volonté des pays concernés de se défendre contre les menaces perçues, tout en maintenant une pression sur l’Iran pour qu’il mette fin à ces activités jugées inacceptables.