Selon Copernicus, l’année 2025 a connu le troisième mois de septembre le plus chaud mesuré sur Terre, avec une température moyenne de 16,11°C, soit 1,47°C au‑dessus de la période préindustrielle. Ces chiffres proviennent d’analyses combinant mesures satellitaires, observations au sol et modèles climatiques et couvrent les 85 dernières années. Le programme scientifique de l’Union européenne publie ces bilans mensuels afin de suivre l’évolution globale du climat.
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Septembre 2025, troisième mois de septembre le plus chaud, selon Copernicus
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Les chiffres confirment que septembre 2025 figure parmi les mois les plus chauds de l’histoire, proche du record établi en 2023 et 2024 dans les séries historiques, selon Copernicus. La température moyenne mensuelle s’élève à 16,11°C, soit un écart de 1,47°C par rapport à la période préindustrielle. Le bilan mensuel souligne l’importance du rôle des gaz à effet de serre dans la tendance globale du globe.
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« Le contexte mondial des températures reste le même, avec des mesures obstinément élevées sur terre et à la surface des mers, reflétant l’influence continue de l’accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère », a commenté Samantha Burgess, stratège pour le climat de Copernicus.
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« En dehors de l’Europe, les températures ont été les plus supérieures aux moyennes au Canada, dans des parties du Groenland, dans l’extrême nord-ouest de la Sibérie et les régions côtières proches, ainsi que sur de vastes régions de l’Antarctique », a ajouté Copernicus.
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Du côté des précipitations, Copernicus a relevé des pluies particulièrement abondantes dans de nombreuses régions d’Europe, notamment en Scandinavie, en Italie et sur la côte orientale de la mer Noire, tandis que certaines zones du continent américain et de l’Asie ont connu des périodes plus sèches que la moyenne.
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Régions européennes confrontées à des épisodes de chaleur et de pluies intenses
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Le rapport mensuel met en évidence des variations régionales, avec des chaleurs les plus fortes touchant notamment l’Europe du Nord et l’Est, et des épisodes de fortes précipitations dans plusieurs pays européens, confirmant des schémas météorologiques plus intenses que par le passé.
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Pour la France et d’autres pays européens, ces tendances soulignent la nécessité de renforcer les mesures d’adaptation et de réduction des émissions afin de limiter les risques liés aux vagues de chaleur et aux épisodes pluvieux extrêmes à moyen terme.