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Snap accuse le procureur du Nouveau-Mexique de mensonges sur la sécurité

by Sara
États-Unis

Snap se retrouve au cœur d’une controverse juridique après avoir été accusé par le procureur général du Nouveau-Mexique d’exposer des adolescents à des prédateurs sexuels sur sa plateforme. La société rétorque en affirmant que les allégations du procureur sont basées sur des « grosses déformations » et des sélections biaisées de documents internes.

Les accusations du procureur général

Dans une motion déposée jeudi pour demander le rejet de la plainte, Snap déclare que le procureur Raúl Torrez fait des allégations « manifestement fausses ». Il affirme que l’enquête menée par le bureau du procureur général, qui a créé un compte fictif de 14 ans, est mal décrite. Torrez soutient que Snap a enfreint les lois sur les pratiques déloyales et les troubles publics en trompant les utilisateurs sur la sécurité et l’éphémérité de ses messages « disparus », permettant ainsi aux abuseurs de conserver des images exploitantes d’enfants.

La réponse de Snap

Snap conteste les assertions du procureur, en précisant que ce sont les enquêteurs qui ont envoyé des demandes d’amis à partir du compte fictif à des noms d’utilisateur clairement ciblés, tels que ‘nudedude_22’ et ‘teenxxxxxxx06’. De plus, Snap affirme que c’est le compte fictif du gouvernement qui a recherché et ajouté un utilisateur nommé “Enzo (Nud15Ans)”, qui aurait ensuite demandé à envoyer des messages anonymes via un service chiffré de bout en bout.

Clarification sur les documents internes

Snap déclare également que le procureur général « caractérise à plusieurs reprises de manière inexacte » ses documents internes. La société est accusée de ne pas avoir stocké d’images d’abus sexuels sur enfants, alors qu’en réalité, la loi fédérale empêche le stockage de tels contenus. Snap assure qu’elle transmet systématiquement tout contenu d’abus au National Center for Missing and Exploited Children, comme l’exige la loi.

Réactions du ministère de la Justice du Nouveau-Mexique

Lauren Rodriguez, directrice de la communication au ministère de la Justice du Nouveau-Mexique, a déclaré que Snap cherche à rejeter l’affaire pour « éviter la responsabilité des graves préjudices que sa plateforme cause aux enfants ». Elle affirme que les preuves présentées, y compris des documents internes et des résultats de l’enquête, démontrent que Snap est conscient des dangers présents sur sa plateforme mais n’a pas agi pour y remédier.

Arguments de Snap pour le rejet de la plainte

La société cherche à faire rejeter la plainte pour plusieurs raisons. Elle argue que l’État tente d’imposer des vérifications d’âge et des contrôles parentaux qui violent le Premier Amendement. Snap soutient également que les revendications du procureur général concernant la prétendue mauvaise représentation de ses services reposent sur des « phrases accrocheuses » qui ne garantissent en rien que la plateforme puisse éliminer tous les risques potentiels posés par des tiers.

Snap | Enfants | Sécurité | Nouveau-mexique | Abus Sur Mineurs | États-unis

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