Une intervention de la police en Seine-et-Marne a abouti au tir mortel d’un homme de 58 ans armé d’un hachoir vendredi soir à Souppes-sur-Loing — police, Seine-et-Marne, homme armé, hachoir, tir mortel. Selon le procureur de Fontainebleau, des voisins inquiets par des « menaces de morts » entendues depuis une fenêtre ont alerté les forces de l’ordre.
Intervention de la police en Seine-et-Marne : tir mortel après menace au hachoir (police, Seine-et-Marne, homme armé, hachoir, tir mortel)
Le procureur Arnaud Faugère a précisé samedi 20 septembre à l’AFP qu’un homme de 58 ans, retranché dans son pavillon, a été tué par la police après avoir menacé les agents et les avoir agressés avec un hachoir. En début de soirée, des habitants de Souppes‑sur‑Loing (Seine‑et‑Marne) ont contacté la police, inquiets du comportement du voisin qui, « depuis sa fenêtre proférait des menaces de mort sur une personne qui aurait été à l’intérieur avec lui », a déclaré le magistrat.
Selon le procureur, « de nombreux effectifs » ont été mobilisés. Les forces ont pénétré le pavillon « sérieusement protégés en une colonne par l’avant du logement et une seconde à l’arrière », a‑t‑il indiqué. À l’intérieur, les policiers ont trouvé « un homme extrêmement agité, brandissant un hachoir à la main, » qui tenait des propos incohérents et se précipitait vers eux.
Usage de la force, tirs et mesures judiciaires
Les policiers ont tenté à plusieurs reprises de neutraliser l’homme avec leur pistolet à impulsion électrique, « au moins trois fois », sans succès, a précisé le procureur. Face à l’agression, un policier a tiré une seule fois avec un fusil d’assaut, touchant mortellement l’homme au niveau de la tête. Le magistrat a précisé qu’aucune autre personne ne se trouvait dans le logement au moment des faits.
Des analyses toxicologiques sont en cours pour déterminer si la victime, qui n’avait pas d’antécédent judiciaire connu et dont le parcours de vie reste à établir, était sous l’emprise de drogues ou d’alcool. Le policier auteur du tir a été hospitalisé puis placé en garde à vue, en état de choc psychologique, a indiqué Arnaud Faugère.
« L’idée est de savoir s’il a bien agi en situation de légitime défense, » a souligné le procureur.
Le parquet de Fontainebleau a ouvert deux enquêtes : l’une pour violence volontaire avec arme sur personne dépositaire de l’autorité publique (PDAP) et l’autre pour meurtre par PDAP. Ces enquêtes ont été confiées conjointement à la police judiciaire et à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la « police des polices ».