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Depuis le 1er septembre, Rio, chaton mascotte du commissariat de Montargis, apporte joie et apaisement aux policiers et illustre l’apport des animaux en milieu professionnel au sein des services du Loiret.
Rio, chaton mascotte du commissariat de Montargis : origine et adoption
Tout a commencé dans le jardin d’un officier du commissariat de Montargis lorsque celui-ci a repéré une chatte errante. Pris de compassion, il a commencé à la nourrir régulièrement ; la chatte a finalement élu domicile chez lui et, sans que l’officier ne le sache, était gestante. Un jour, elle a mis bas deux chatons.
L’officier a aussitôt informé la commissaire Audrey Bohnert, connue pour son affection envers les animaux. Après avoir vu la photo des deux petites boules de poils, elle a choisi le petit gris et blanc : ce fut Rio. Le chaton, âgé de deux mois et demi, est arrivé le même jour que dix nouveaux agents et s’est rapidement imposé comme un membre à part entière de l’équipe.
Vie quotidienne au commissariat : soins, logement et financement
Pour l’instant, Rio vit dans une salle de pause attenante au bureau de la commissaire. Croquettes, jouets et paniers douillets ont été aménagés : « Personne ne résiste à ses miaulements », sourit Audrey Bohnert. « Tout le monde s’est pris d’affection très rapidement pour lui, certains collègues se sont même révélés être de vrais passionnés », ajoute-t-elle.
Une cagnotte collective finance sa nourriture et ses soins vétérinaires : Rio ne manque de rien. En trois semaines, il a déjà trouvé sa place au commissariat et bénéficie d’une attention quotidienne de la part des personnels.
Rôle social et accompagnement : apaisement lors d’auditions et bien‑être
La commissaire souligne l’effet bénéfique de la présence du chaton dans l’organisation : « Sa présence apaise, elle crée du bien‑être au travail. Une collègue m’a confié qu’après un coup de mou, il suffisait d’aller le voir pour retrouver le sourire. »
Le choix du prénom n’est pas anodin : RIO correspond au « Référentiel des identités et de l’organisation », le matricule porté par chaque policier sur son uniforme, un clin d’œil qui formalise son intégration dans la « grande famille » du commissariat.
À terme, lorsque Rio sera plus grand, il pourrait accompagner les enquêteurs lors d’auditions, notamment auprès de victimes fragiles. « La présence d’un animal peut apaiser et rassurer dans des situations de stress ou de traumatisme », souligne Audrey Bohnert.
Implantation locale et retombées sur l’équipe
La présence de Rio a rapidement modifié l’atmosphère du commissariat : entre moments de jeu et de repos, il contribue à créer des pauses chaleureuses dans la journée de travail. Plusieurs collègues ont découvert ou confirmé leur goût pour les animaux grâce à lui, et la mobilisation collective autour de ses besoins témoigne d’un engagement interne.
Pour l’instant, Rio reste hébergé au commissariat et sa présence est gérée de manière collective, entre garde, nourriture et suivi vétérinaire. Son intégration illustre une tendance d’utilisation des animaux dans des cadres professionnels pour favoriser le bien‑être et l’accompagnement des personnes vulnérables.
Prochaines étapes et perspectives internes
Sans calendrier précis, le recrutement de Rio au commissariat fonctionne aujourd’hui sur un mode informel et collectif : vie quotidienne partagée, financement participatif des soins et réflexion sur son rôle futur lors d’auditions sensibles. L’équipe observe son évolution et adapte ses pratiques afin que sa présence reste bénéfique pour tous, tout en veillant à son bien‑être.