En mai 2019, l’Olympique de Marseille avait décidé de licencier Adil Rami pour faute grave, une décision désormais confirmée par la cour d’appel d’Aix-en-Provence. Le club reprochait au défenseur d’avoir pris part à l’émission « Fort Boyard » alors qu’il était blessé, un comportement jugé incompatible avec ses obligations professionnelles.
Les faits à l’origine du licenciement
Le 18 mai 2019, Adil Rami se blesse au pied lors d’un match face à Toulouse. Malgré cette blessure, il participe deux jours plus tard au tournage de l’émission « Fort Boyard » sans en informer l’Olympique de Marseille. Cette séance de tournage, qui a duré plus de dix heures, incluait des épreuves physiques exigeantes, telles qu’un catapultage à 80 km/h et un combat de boue pieds nus, activités jugées incompatibles avec sa condition médicale.
Peu après, au moment du dernier match de la saison contre Montpellier, Rami choisit de ne pas être présent et préfère assister à un gala à Monaco. Pour la cour d’appel, cette absence lors d’un rendez-vous crucial pour l’équipe constitue un manquement supplémentaire aux devoirs du joueur.
Par ailleurs, son comportement sur les réseaux sociaux a également été critiqué, notamment en raison d’une image jugée contraire aux obligations contractuelles et au respect de l’image du club.
La décision de la cour d’appel
La cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé le licenciement pour faute grave décidé par l’OM. Elle a considéré que les manquements d’Adil Rami étaient sérieux sur les plans médical, sportif et comportemental.
Revendiquant 7,5 millions d’euros d’indemnités, l’ancien international français a vu sa demande rejetée. De plus, un jugement antérieur lui accordant 238 000 euros a été annulé en raison de l’absence de justificatifs suffisants. Enfin, Adil Rami devra verser 3 000 euros au club phocéen à titre de dédommagement.