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Hommage à Denis Lathoud, légende du handball français, décédé à 59 ans
Le monde du handball français perd une de ses figures emblématiques avec la disparition de Denis Lathoud, ancien international et maître incontesté du poste d’arrière gauche. À seulement 59 ans, il a succombé à un cancer du sang, lasciant derrière lui un héritage imprescriptible dans l’histoire du sport français.
Une carrière exceptionnelle saluée par le monde sportif
Reconnu comme l’un des joueurs clés des « Barjots », la génération dorée du handball français dans les années 1990, Denis Lathoud a contribué au rayonnement mondial du handball tricolore. Il a notamment été un acteur majeur lors du Championnat du Monde de 1995 en Islande, où la France a décroché son premier titre mondial, marquant un tournant décisif dans l’histoire de la discipline. Sa performance lors de cette compétition lui a valu une reconnaissance internationale et a permis de faire évoluer le statut des handballeurs français sur la scène globale.
Il était également présent lors des Jeux Olympiques de Barcelone en 1992, où l’équipe de France a obtenu la médaille de bronze, et a été élu meilleur arrière gauche de cette édition. Son jeu puissant, sa taille d’1,98 mètre et sa rigueur défensive lui ont valu de nombreuses notations élogieuses tout au long de sa carrière.
Une carrière entre clubs et sélection nationale
En plus de ses exploits en équipe nationale, Denis Lathoud a marqué le club de l’Usam Nîmes, avec qui il a remporté la Coupe de France en 1994. Son passage dans ce club confirme son influence dans le handball français et sa capacité à briller aussi bien en sélection qu’en club. Il reste dans les mémoires comme un athlète déterminé, dont la carrière a été ponctuée de succès et de moments historiques pour le handball français.
Une reconnaissance unanime et un hommage appuyé
La Fédération française de handball a exprimé sa tristesse en évoquant « le roc » qu’il incarnait dans l’équipe nationale. Sur Twitter, le président Philippe Bana a indiqué : « Le roc nous quitte. Repose en paix frère », rendant hommage à celui qui a su inspirer plusieurs générations de handballeurs.