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Didier Deschamps a affiché l’apaisement face à la polémique entourant le protocole médical entre la sélection et les clubs, rappelant que le PSG n’est pas son adversaire. À la veille du match de qualification pour la Coupe du monde 2026 contre l’Islande, mardi à 20h45, le sélectionneur s’est dit peu disposé à s’étendre sur la blessure d’Ousmane Dembélé et ses suites. Son staff médical et les échanges avec les clubs restent encadrés par le protocole, et il a réaffirmé que les décisions se prennent avec le ressenti des joueurs. Le contexte du calendrier international, largement décrit comme infernal, demeure toutefois au cœur des discussions avant le coup d’envoi.
Deschamps appelle à l’apaisement et évoque le protocole médical
« Je suis sélectionneur. Ce n’est pas de mon ressort, tranche-t-il. Je suis surtout triste pour Ousmane et Désiré Doué. On perd deux éléments importants. Je le redis: on a fait les choses de manière professionnelle et progressive, en tenant compte de leur ressenti, c’est important. C’est arrivé malheureusement. Pour éviter que des questions là dessus, le PSG n’est pas notre adversaire. Il ne l’a jamais été. Notre seul adversaire, c’est l’Islande et c’est demain (ce mardi). »
« Je ne vais pas répondre à plus de questions que cela. Chacun d’entre vous peut avoir des éléments à charge et à décharge, explique le patron des Bleus. On fait les choses de manière consciencieuse. Il y a des échanges avec les clubs. Tous les joueurs sont censés faire acter leur blessure à Clairefontaine, c’est le protocole. Concernant William Saliba (Arsenal) et Rayan Cherki (Manchester City), on ne l’a pas fait. Notre médecin a reçu les images (NDLR: IRM) et si ce n’est pas possible, ce n’est pas possible. »
Le calendrier international et les temps de récupération au cœur des débats
Il a élargi le propos à la physionomie générale: « Cela concerne 10% des joueurs, ceux qui jouent plus. Qui peut changer, qui a le pouvoir de décision? Ce sont les instances. Comme l’a dit Kylian Mbappé (jeudi), ce sont les temps de récupération qui doivent être un minimum, pour souffler physiquement et psychologiquement. »
Auparavant, Aurélien Tchouaméni, milieu de terrain du Real Madrid, n’a pas voulu entrer dans le débat: « On n’en a pas forcément parlé. On était tous déçus qu’ils soient blessés mais ce n’était pas forcément un sujet d’actualité pour nous. »
Barcola et les choix d’équipe face à la cadence des clubs
« Et après, c’est le Bayern et le Real qui m’appellent? Je vais devoir vous titulariser vous, à ce rythme-là, ironise-t-il. C’est ma responsabilité. C’est moi qui fais les choix mais je tiens toujours compte des éléments que l’on a et du ressenti des joueurs. C’est essentiel pour moi. »
Au cœur de la rotation, l’avenir de Bradley Barcola et la gestion des faits marquants autour d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué restent des sujets d’actualité pour l’encadrement national, mais Deschamps a insisté sur le fait que les décisions sont prises avec le souci du bien-être des joueurs et du collectif.