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Le deuxième test entre la France et la Nouvelle-Zélande s’annonce comme un affrontement stratégique riche en surprises, après un premier match marqué par l’engagement et des performances inédites. La rencontre, prévue ce samedi 12 juillet à Wellington, reflète la volonté du staff français de renouveler son effectif face à une opposition néo-zélandaise aussi essentielle que tactique.
Une composition française remaniée pour relever le défi
Après leur défaite de justesse lors du premier test (31-27), les Bleus abordent cette deuxième rencontre avec une équipe complètement repensée. Le sélectionneur Fabien Galthié a procédé à dix changements, intégrant notamment cinq joueurs ayant disputé la finale du Top 14, le 28 juin dernier. Parmi eux, deux Toulousains, Pierre-Louis Barassi et Emilien Gailleton, feront leur apparition en dehors du banc, apportant jeunesse et dynamisme à un pack français qui veut défendre ses ambitions.
Le capitaine, Gaëtan Barlot, qui remplace Gaël Fickou, portera le brassard de leader lors de cette rencontre. La charnière reste inchangée, avec Le Garrec et Segonds, continuité qui vise à préserver la stabilité dans un contexte de changement important dans le reste de l’équipe. La stratégie française repose sur une attaque rapide et une défense solide, en dépit d’une équipe quelque peu renouvelée.
La Nouvelle-Zélande, fidèle à ses principes mais face à des ajustements
Contrairement à la France, les All Blacks n’ont opéré que deux changements obligés dans leur formation de départ, en raison de blessures. Patrick Tuipulotu et Caleb Clarke ont remplacé Scott Barrett et Sevu Reece, tous deux blessés lors du premier match. La continuité demeure une priorité pour le sélectionneur Ian Foster, qui veut conserver la fluidité de jeu et la cohésion dans un contexte de conditions météorologiques incertaines, avec du vent et de la pluie attendus à Wellington.
Le staff néo-zélandais insiste sur une philosophie de jeu basée sur la vitesse et la réflexion rapide, conformément aux performances du dernier match où ils ont réalisé 30 franchissements et battu autant de défenseurs. Le expérimenté coach Robertson a expliqué : « Jouer vite, réfléchir vite » souligne l’importance de l’adaptabilité face à la stratégie française.
Les enjeux de cette rencontre
Ce second test constitue une étape critique pour les deux nations. La France, à la recherche d’une première victoire en Nouvelle-Zélande depuis plusieurs années, cherche à confirmer ses progrès et à surprendre l’équipe locale. Les All Blacks, pour leur part, souhaitent renforcer leur série de victoires et se positionner en favori pour la série, tout en testant leur capacité à s’adapter face à une équipe française plus expérimentée dans cette configuration.