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La France s’impose comme une destination majeure pour le jeu vidéo en accueillant les mondiaux de Rocket League 2025 à Lyon ce week-end. Le tournoi, qui mêle courses de voitures et football, se déroule les 13 et 14 septembre à la LDLC Arena et marque une première en France pour cet événement d’envergure. Près de 15 000 spectateurs sont attendus sur place chaque jour, tandis que des centaines de milliers de fans suivront les matchs en direct à travers le monde.
Un événement historique à Lyon
La Rocket League World Championship s’installe pour la première fois en France, avec des rencontres programmées à la LDLC Arena. L’événement attire des supporters venus du monde entier, notamment d’Arabie Saoudite et d’Amérique du Nord, qui soutiennent leurs équipes favorites. La diffusion en ligne des matchs attire également un public conséquent, confirmant la popularité grandissante de l’e-sport dans l’Hexagone. La dotation globale s’élève à environ 1 104 000 € pour les équipes sur le podium.
Un jeu facile à suivre pour les spectateurs
Les voitures virevoltent, s’entrechoquent et frappent un ballon dans une atmosphère spectaculaire. En une décennie, Rocket League est devenu l’une des scènes e-sport les plus dynamiques. Selon le sociologue Nicolas Besombes, les finales rassemblent en moyenne plus de 350 000 spectateurs en ligne, avec un pic autour de 468 000 en 2023, même si l’audience est moindre que celle de mastodontes comme League of Legends ou Counter-Strike. Le jeucombine simplicité pour les spectateurs et intensité constante, ce qui explique son succès durable.
Pour Franck, un passionné et membre d’un serveur Discord dédié, l’intérêt réside dans l’immédiateté et les rebondissements jusqu’à la dernière seconde. Il souligne qu’au contraire d’autres jeux, Rocket League reste accessible à comprendre et à suivre, tout en offrant des moments spectaculaires qui captivent le public.
Les équipes françaises au cœur de la compétition
Le circuit compétitif est organisé par l’éditeur du jeu, Psyonix, et se déroule en « Majors » avant une grande finale diffusée en direct. Cette année, la dotation totale atteint 1 104 000 €, réaffirmant l’ampleur du rendez‑vous. Au programme, deux formats: une première compétition en un contre un, et surtout les affrontements en trio contre trio qui constituent le cœur du tournoi. Les équipes françaises disposent d’arguments solides pour briller sur cette scène mondiale.
Karmine Corp, l’une des plus grandes structures françaises, avait remporté le tournoi de qualification de Birmingham en mars. Si elle était favorite, l’équipe menée par le streamer Kameto a connu un revers le 11 septembre et se voit contrainte de disputer une poule de rattrapage pour espérer accéder aux huit meilleures formations. La Team Vitality est elle aussi en lice. Parmi les concurrentes figurent la Team Falcons, financée par l’Arabie Saoudite, qui s’est imposée lors du major de Raleigh, aux États‑Unis, en juin dernier.
Une scène française qui rayonne à l’international
Le passage de Rocket League et d’autres compétitions d’e-sport par la France s’inscrit dans une dynamique plus large de développement du secteur. Le pays a déjà accueilli plusieurs finales majeures, notamment League of Legends en 2019 et Counter‑Strike en 2023, et d’autres finales comme Valorant se tenaient à Paris et Evry‑Courcouronnes. Pour Nicolas Besombes, cela illustre une véritable stratégie de rayonnement et de retombées économiques et touristiques.
La LDLC Arena, avec une capacité de 16 000 places et une organisation adaptée à des événements d’envergure, a été choisie pour accueillir la compétition, tout comme d’autres grands rendez‑vous culturels et sportifs. Robbie Douek, PDG de Blast, souligne que la France devient une des places mondiales du jeu vidéo, renforçant l’expertise locale dans l’organisation d’événements e‑sportifs et son attractivité pour de futurs rendez‑vous internationaux.