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Léon Marchand : le nageur qui ne se sépare jamais de son Rubik’s Cube
Publié le 01 Octobre 2024 à 14:00
Lors des compétitions, même les plus prestigieuses, Léon Marchand garde toujours un objet qui le suit partout et qui, avouons-le, agace parfois son entourage.
Une ascension fulgurante pour Léon Marchand
En une seule semaine, Léon Marchand est devenu l’une des personnalités préférées des Français. Ses exploits lors des Jeux Olympiques de Paris, où il a décroché cinq médailles (quatre en or et une en bronze), ont captivé le public. Alors que d’autres sportifs essaient de donner le meilleur d’eux-mêmes, Léon pulvérise les records. À seulement 22 ans, il est reconnu non seulement pour ses performances exceptionnelles, mais également pour son humilité et sa discrétion. Cependant, cette discrétion devient de plus en plus difficile à maintenir face à la célébrité croissante.
Un changement de vie inévitable
Passé du statut d’athlète à celui de superstar, Léon Marchand fait face à une pression constante et ne peut plus mener une vie tranquille dans sa ville natale de Toulouse. Dans une interview pour L’Équipe, il confie : « Je ne peux plus sortir au resto comme ça. J’ai besoin de m’organiser un peu plus, d’être avec des gens. Je ne peux pas faire mon shopping tout seul… ». Le jeune nageur a mis en place différentes stratégies pour éviter les curieux. « Je mets une casquette et des lunettes, j’essaie de me cacher un peu et je ne suis pas très reconnaissable donc en général ça suffit. » Bien qu’il s’adapte rapidement, il admet que les premiers temps ont été compliqués, décrivant son nouveau statut comme « un changement de statut assez radical. »
Une passion inattendue : le Rubik’s Cube
Peu de gens le savent, mais la natation n’est pas la seule passion de Léon Marchand. En plus de briller dans les bassins, il est également un fervent amateur de Rubik’s Cube. Ce casse-tête emblématique fait partie intégrante de son quotidien. « C’est mon papa qui m’en a acheté un quand j’étais gamin, » raconte-t-il lors d’un récent entretien dans Clique. « Je me rappelle que, quand je n’arrivais pas à dormir, je venais le réveiller, on allait jouer aux échecs, on parlait de Rubik’s Cube. » Il a appris à résoudre le cube grâce à des tutoriels sur YouTube et a même participé à des compétitions, ayant été fier de dire : « J’ai même fait les championnats de France. »
Un compagnon de compétition
Le Rubik’s Cube a pris une telle ampleur dans la vie de Léon Marchand qu’il l’emporte partout, y compris lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. « Je les apporte toujours en compétition, » explique-t-il. « Ça permet de me déstresser un peu aussi. Après, je n’ai plus le même niveau qu’avant. A l’époque, j’arrivais à le résoudre en à peu près 15 secondes. » Quel sportif pourra revendiquer un tel équilibre entre compétition et concentration ? Léon Marchand continue de nous surprendre par sa polyvalence.