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Le champion du monde slovène Tadej Pogacar a récemment découvert l’Enfer du Nord lors de son premier Paris-Roubaix. Malgré une expérience marquée par des attaques, une chute et une poursuite intense, il a terminé à la deuxième place derrière le maître des lieux, Mathieu Van der Poel. Cette performance, bien que frustrante, a renforcé son désir de revenir pour s’imposer.
Une course pleine de rebondissements
« Les merdes, ça arrive », a déclaré Pogacar après la course, son visage arborant une expression de frustration. Dans les travées du vélodrome de Roubaix, il était évident que l’émotion bouillonnait en lui. À seulement 26 ans, une seconde place pour un premier Paris-Roubaix pourrait satisfaire beaucoup de coureurs, mais pas le Slovène. Il vise la victoire et entend bien revenir.
Un hommage de Van der Poel
Bien que sa deuxième place ne soit pas à dédaigner, l’hommage de son concurrent Mathieu Van der Poel a souligné son talent : « Tadej est le meilleur coureur du moment, peut-être le meilleur de tous les temps. Ce qu’il fait est exceptionnel. » Van der Poel, qui a remporté sa troisième victoire consécutive à Roubaix, a ajouté que Pogacar ferait sans aucun doute son retour pour s’imposer.
Un incident malheureux
Le Slovène aurait pu contester la victoire sans sa chute survenue à 38 km de l’arrivée, après un virage pris trop rapidement. « Quand tu es à fond et que les motos devant ne tournent pas, tu penses qu’il n’y a pas de virage… », a-t-il regretté, reconnaissant une erreur de jugement. Cette chute lui a coûté environ vingt secondes, trop face à un Van der Poel en forme.
Des promesses pour l’avenir
Les spectateurs ont ressenti un goût amer, n’assistant pas à l’issue d’un duel palpitant entre les deux coureurs. Mauro Gianetti, le manager de Pogacar, a relativisé en disant qu’ils avaient eu un super spectacle malgré l’erreur. Nul ne sait ce qui se serait passé si Pogacar avait été en mesure de rester avec Van der Poel jusqu’à l’arrivée.
Déjà, les regards se tournent vers les prochaines compétitions. Pogacar a indiqué qu’il ne faut pas se presser : « Nous allons tous les deux partir sur d’autres courses, avec d’autres adversaires. »
Rêve de revanche
Pogacar se souviendra certainement de ce Paris-Roubaix manqué. Comme lors de son premier Tour de Flandres en 2022, où il avait été battu au sprint par Van der Poel, l’année suivante, il s’était imposé. La revanche à Roubaix semble donc inévitable, peut-être dès 2026. « On verra quand », a souri Gianetti. Pendant ce temps, Pogacar, tout sourire, profitait de son premier passage dans l’Enfer du Nord, se remémorant ses rêves d’enfance.