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Pauline Ferrand-Prévot a marqué les esprits en remportant en solitaire la 8e étape du Tour de France femmes, qui s’est déroulée samedi au sommet du col de la Madeleine. Avec cette victoire, elle a enfilé le maillot jaune et se positionne en tête du classement général, à la veille d’une potentielle victoire dans la Grande Boucle.
Une victoire chargée d’émotion
Au sommet du col de la Madeleine, l’émotion était palpable. Bien que Pauline Ferrand-Prévot n’ait pas encore remporté le Tour de France femmes dans le passé, elle a laissé ses larmes couler en réalisant l’exploit tant attendu par le public français. Comme lors de ses performances en VTT aux Jeux Olympiques de Paris, « PFP » a franchi la ligne d’arrivée seule, infligeant un coup dur à ses concurrentes.
Une montée impressionnante
La cycliste de 33 ans a dominé la course, reléguant la meilleure adversaire, l’Australienne Sarah Gigante (AG Insurance – Soudal), à 1 minute 45. Des coureuses telles qu’Anna van der Breggen (SD Worx), Demi Vollering (FDJ-Suez) et Katarzyna Niewiadoma (Canyon-Sram) n’ont pas pu rivaliser avec sa performance.
« C’était un peu comme au VTT. Environ 1h20, 1h30 de montée. Il faut gérer son effort sur ce laps de temps », a analysé la championne olympique après la course, soulignant sa capacité à rester à la limite de son effort.
Le soutien de Marion Bunel
La victoire de Ferrand-Prévot est également attribuée à sa coéquipière Marion Bunel. Après une chute lors de la 5e étape, où elle s’était blessée au coude, Bunel a su revenir dans la course et a joué un rôle crucial en aidant Ferrand-Prévot dans les derniers kilomètres. « On avait envoyé Marion Bunel pour qu’elle puisse m’aider sur la fin », a déclaré Ferrand-Prévot.
Un défi à relever
Avec une avance confortable, Ferrand-Prévot aborde la 9e étape avec prudence. « Il va falloir rester vigilante », a-t-elle déclaré. Bien que les prochains défis incluent des ascensions difficiles comme Joux-Plane et le Corbier, elle se sent confiante grâce à l’effort de son équipe. Son manager, Jos van Emden, reste quant à lui prudent, rappelant que célébrer trop vite pourrait être prématuré.
Un rêve d’enfant en passe de se réaliser
Pour Pauline Ferrand-Prévot, le Tour de France représente un rêve de petite fille. Alors qu’elle se rapproche de ce rêve, il est évident qu’elle aspire à offrir aux Français le plaisir de voir un maillot jaune à l’arrivée, un événement qui n’a pas eu lieu depuis Bernard Hinault en 1985 pour les hommes et Jeannie Longo en 1986 pour les femmes.