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Stabilité en Syrie : Défis majeurs selon l’ONU
Une porte-parole du représentant spécial des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen, a déclaré aujourd’hui vendredi qu’il existe de nombreux défis à surmonter pour atteindre la stabilité dans le pays, suite à la chute du régime de l’ancien président Bachar al-Assad.
État actuel de la situation en Syrie
Jennifer Fenton, lors d’une conférence de presse à Genève, a affirmé : « Bien qu’il y ait des développements vers une stabilité temporaire dans certains aspects, de nombreux défis persistent. La situation reste très instable ».
Prochaines rencontres diplomatiques
La porte-parole a également mentionné que Pedersen prévoit de se rendre en Jordanie ce week-end pour rencontrer des ministres des affaires étrangères arabes, ainsi que les ministres turc Hakan Fidan et américain Antony Blinken.
Inquiétudes concernant l’inclusion des parties syriennes
Plus tôt, Pedersen a mis en garde contre le fait de ne pas impliquer les différentes parties syriennes dans la gouvernance du pays, soulignant que la Syrie est à un carrefour et que sa situation reste instable pour le retour des réfugiés.
Il a déclaré lors d’une conférence de presse que le conflit dans le nord-est du pays n’est pas encore terminé, faisant référence au contrôle des factions kurdes sur certaines régions de la Syrie.
Appel à une transition inclusive
Pedersen a appelé à des arrangements de transition dignes de confiance qui incluent tout le monde à Damas, ce qui, selon lui, pourrait conduire à la levée des sanctions, au retour des réfugiés et à la réalisation de la justice.
Préoccupations liées aux frappes israéliennes
Le représentant de l’ONU a également précisé que les frappes israéliennes sur la Syrie sont préoccupantes et doivent cesser. Il a déclaré qu’il est impératif de mettre un terme aux bombardements israéliens et aux incursions sur le territoire syrien.
Récents événements militaires
Le 27 novembre dernier, des factions de l’opposition armée syrienne ont lancé l’opération « Réaction à l’agression » contre les forces du régime syrien, à Alep, puis à Hama, Homs et enfin à Damas, où elles ont annoncé avoir pris le contrôle de la ville, entraînant la fuite du président Assad.
De plus, l’administration des opérations de l’opposition a récemment nommé Mohammed al-Bashir, ancien chef du gouvernement d’Entraide à Idlib, pour diriger le gouvernement intérimaire jusqu’au début du mois de mars prochain.