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La récente décision du gouvernement français de supprimer deux jours fériés suscite une onde de choc parmi les syndicats. Ce changement, qui vise à rapporter 4,2 milliards d’euros d’ici 2026, a été vivement critiqué lors de sa présentation en juillet.
Réactions des syndicats
François Hommeril, président de la CFE-CGC, a qualifié cette réforme de « arnaque absolue » lors d’une interview sur franceinfo. Il a dénoncé les propositions de François Bayrou, qui suggère de ne pas rémunérer les salariés mensualisés et les agents publics pour ces jours fériés supprimés. Selon Hommeril, cette mesure ne fait qu’enrichir les employeurs au détriment des travailleurs.
Impact sur le pouvoir d’achat
Hommeril a souligné que la suppression de ces jours fériés pourrait réduire le pouvoir d’achat des salariés, les poussant à travailler plus sans bénéfice économique pour le pays. « Deux jours, c’est 1% de la masse salariale, soit huit milliards d’euros », a-t-il expliqué. Il a aussi ajouté que cette réforme pourrait transférer une partie du fardeau financier des employeurs vers les travailleurs.
Modalités de la réforme
Dans une lettre envoyée aux partenaires sociaux, le Premier ministre a précisé que les employeurs du secteur privé devront verser une contribution qui sera affectée au budget de l’État en contrepartie de la suppression de ces jours fériés. Cependant, Hommeril estime que le patronat ne sera pas disposé à assumer cette charge, préférant compenser par des hausses salariales pour les employés.
Appel à l’action collective
Hommeril a affirmé qu’il n’y avait rien à négocier concernant cette réforme, appelant à une réaction collective des syndicats : « Il faut qu’on réagisse collectivement ». Une réunion intersyndicale est prévue pour le 1er septembre pour discuter des prochaines étapes à suivre face à cette réforme.