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Teddy Riner, le célèbre judoka et champion olympique, a récemment pris la parole pour dénoncer la vie chère aux Antilles, appelant directement Manuel Valls à agir. Cette intervention a eu lieu dans l’émission de Canal+ *Clique* le vendredi 21 mars, où il a discuté des problèmes économiques rencontrés en Guadeloupe, en Martinique et dans l’ensemble des territoires d’Outre-mer.
Un appel à l’action
Lors de son intervention, Riner a envoyé un message clair au ministre des Outre-mer, soulignant l’importance de prendre le problème du coût de la vie au sérieux. « Je suis désolé de mettre cette pression sur ce ministre, mais quand on dit, on fait », a-t-il déclaré, insistant sur le fait que les promesses doivent se traduire par des actions concrètes.
Manuel Valls avait précédemment annoncé que le gouvernement présenterait un projet de loi visant à lutter contre la vie chère dans les Outre-mer avant l’été, laissant Riner en attente d’une réponse tangible.
« Il faut mettre un grand coup dans cette fourmilière »
Riner a exprimé son indignation face à la négligence des îles antillaises et des autres territoires d’Outre-mer. « Ça suffit de laisser de côté les îles antillaises et les DOM-TOM, et de juste les utiliser quand on veut être la seconde puissance navale. Non, il faut s’occuper des gens comme il se doit », a-t-il martelé. Il a appelé à un changement radical pour que les citoyens puissent vivre dignement et payer des prix justes.
Dans un message destiné aux habitants des Outre-mer, il a également utilisé le créole guadeloupéen pour exprimer sa solidarité : « On est ensemble, on ne lâche pas, on connaît, on travaille les uns pour les autres », a-t-il traduit.
Une problématique persistante
Riner avait déjà abordé cette question en novembre dernier, soulignant que les problèmes économiques de la Martinique, de la Guadeloupe, de La Réunion et de la Nouvelle-Calédonie sont interconnectés. « Ce sont des régions françaises et ça veut dire qu’il y a deux poids, deux mesures », a-t-il regretté.
Il a également questionné les différences de traitement: « J’aimerais comprendre pourquoi c’est plus cher pour nous. On est Français ou on n’est pas Français ? », a-t-il conclu, en manifestant son indignation face à cette inégalité.