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À partir du 1er août, de nouveaux tarifs douaniers entreront en vigueur pour les importations aux États-Unis. Lors de négociations de dernière minute, le président américain Donald Trump exerce des pressions sur les pays concernés. La Corée du Sud a récemment cédé face à la menace de tarifs élevés, tandis que la Suisse attend toujours une décision de Washington.
Des négociations intenses à Washington
Au cours de la soirée précédant l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs, Donald Trump (79 ans) a déclaré que les négociations battaient leur plein à Washington pour établir des accords commerciaux. Sur son compte Truth Social, il a écrit : « Nous travaillons aujourd’hui au Bureau ovale sur des accords commerciaux. J’ai parlé avec de nombreux chefs d’État qui souhaitent rendre les États-Unis ‹extrêmement heureux›. »
Un accord avec la Corée du Sud
Trump attend des « propositions » de dernière minute pour réduire les tarifs douaniers menacés. Dans une manœuvre similaire à celle exercée sur la Corée du Sud, il a annoncé un accord sur des tarifs de 15 % juste avant l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs, alors que le pays était initialement confronté à des tarifs de 25 %.
Seoul a accepté cette réduction des tarifs, mais cela a un prix. En échange, Trump a obtenu l’autorisation d’utiliser un montant considérable pour des investissements. « L’accord stipule que la Corée du Sud met à disposition des États-Unis 350 milliards d’euros pour des investissements contrôlés par les États-Unis et sélectionnés par moi en tant que président », a expliqué Trump.
De plus, la Corée du Sud s’est engagée à acheter des produits énergétiques pour une valeur de 100 milliards d’euros et à investir une autre somme importante dans ses propres projets. Tandis qu’un tarif de 15 % a été convenu pour la Corée du Sud, aucun tarif ne sera appliqué pour les importations américaines, assurant ainsi un accès libre au marché sud-coréen.
Inquiétudes en Suisse
À Berne, la nervosité est palpable. Le président américain a jusqu’à présent ignoré la Suisse, et aucune annonce de Washington n’a été faite. La pression monte chaque jour. Toutefois, la ministre des Finances, Karin Keller-Sutter (61 ans), reste optimiste. Elle a récemment déclaré : « D’une manière ou d’une autre, j’ai trouvé un accès à Trump. »
Répercussions sur le Brésil
Avant d’annoncer l’accord avec la Corée du Sud, Trump a sanctionné le Brésil avec des tarifs de 50 % sur les importations, comme il l’avait promis. Cette mesure a été justifiée comme une réponse à des actions contre l’ancien président conservateur Jair Bolsonaro (70 ans). Dans une interview avec le New York Times, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva (79 ans) a affirmé qu’il ne « recevra pas d’ordres de la part de Trump », même face à de lourds tarifs.